Condamné le 3 juillet 2009 à 5 ans de prison pour tentative d’avortement forcé sur son ex-compagne, le prince du raï, Cheb Mami, sera fixé sur son sort aujourd’hui, a rapporté hier l’AFP.
En effet, le tribunal d’application des peines de Melun (Seine et Marne) examinera aujourd’hui sa demande de mise en liberté conditionnelle. Le même tribunal a, rappelons-le, examiné la demande de la star du raï le 21 septembre et mis son jugement en délibéré.
C’est dans cette petite commune de la banlieue parisienne que Cheb Mami a en effet été incarcéré pour avoir tenté de forcer son ex-compagne, Camille, photographe journaliste de 43 ans, à un avortement. Après deux ans de fuite en Algérie, Cheb Mami auquel il est reproché d’avoir commis des violences à l’encontre de sa compagne, avait finalement décidé de se présenter devant la justice.
Au cours de l’audience, il avait demandé pardon à Camille. «Je regrette tout ce qui s’est passé. Je lui demande pardon, je regrette», avait-il dit. En août 2005, sa compagne annoncera sa grossesse.
Elle expliquera ensuite dans un long récit qu’elle avait été entraînée contre son gré dans une villa à Alger parce qu’elle avait osé annoncer sa grossesse au chanteur qui y était opposé. Elle affirme avoir été séquestrée et droguée avant que deux femmes et un homme tentent de lui pratiquer un curetage.
Le repentir de Mami influera-t-il sur la décision de la justice ou est-ce que sa «cavale algérienne» sera au contraire mise en avant? Réponse aujourd’hui.
S. M.