A. Zerzouri

Pour rappel, on prévoyait l’entrée en service de cet hôtel pour le premier trimestre de l’année 2018, seulement, il y avait eu beaucoup d’aléas qui ont retardé l’avancement des travaux de réhabilitation/modernisation, notamment les nombreuses difficultés rencontrées sur le plan de son extension. Ainsi, après l’épisode des contraintes rencontrées dans l’opération de délocalisation des 11 marchands de laine qui occupaient près de la moitié de l’assiette destinée à l’extension de l’établissement, pour accueillir une piscine ouverte, un parking souterrain, un dépôt et des locaux techniques, les travaux ont encore buté sur une autre partie de l’extension, derrière l’hôtel. Et, à ce niveau des complications, il ne s’agit pas de problèmes ou d’opposition rencontrés avec des particuliers mais avec des entités étatiques, à savoir les Domaines et la Commune. Car l’extension en question touche à des parcelles de terrain de propriété domaniale.
D’où les réticences des services concernés. Cela avait nécessité l’engagement de longues procédures d’expropriation pour utilité publique, comme on l’a fait avec les 11 commerçants. Une autre épreuve qui avait prolongé les délais des travaux. Pour rappel, l’hôtel Cirta qui fait l’objet depuis 2014 d’une grande opération de réhabilitation, visant à le hisser aux standards internationaux, est passé sous la marque Autograph Collection, classée dans la catégorie «Distinctive Premium» du leader hôtelier américain Marriott, et qui deviendra ainsi le premier hôtel de cette catégorie en Algérie et dans la région du Maghreb. Une fois les travaux achevés, l’hôtel comptera 46 suites, une salle de spectacles et un restaurant de 400 places qui combinera les deux volets de la restauration et celui de l’animation artistique.