L’homme qui a provoqué l’incident sur le vol Alger-Paris d’Air Méditerranée a des antécédents psychiatriques

L’homme qui a provoqué l’incident sur le vol Alger-Paris d’Air Méditerranée a des antécédents psychiatriques

L’homme qui a provoqué lundi 8 février 2016 l’incident sur un avion d’Air Méditerranée assurant la liaison Alger-Paris conduisant le commandant de bord à se poser sur l’aéroport Lyon-Saint-Exupéry a été été interpellé à bord et placé en garde à vue aux urgences psychiatriques d’un hôpital lyonnais.

Certaines sources indiquent qu’il est né en 1976 mais d’autres lui donnent dix ans de plus, soit 50 ans: il aurait des antécédents psychiatriques.

On n’a jusqu’à présent aucune indication sur la nationalité de cet individu qui a contraint les 166 passages du vol à un détour par Lyon avant de repartir aux alentours de 15 h vers l’aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle. Il semblerait en tout cas qu’il réside en France.

L’homme qui était sous l’emprise de l’alcool a eu une altercation violente avec un autre passager. Les deux hommes ont été entendus par les gendarmes. On n’a pas de confirmation de la version avancée par le site www.crash-aerien.aero selon laquelle l’homme qui voulait fumer « aurait fini par uriner sur son voisin.  »

Selon le journal local Le Progrès, l’homme qui se montrait insultant et virulent a été maîtrisé à bord par le personnel navigant. Sur la page Facebook du Huffington Post Algérie, une passagère a raconté ce qui s’est passé en soulignant que le rôle joué des passagers algériens.

« Je viens d’atterrir et c’est juste un passager ivre et incontrôlable qui a semé la panique. Grâce à un groupe d’une dizaine d’algériens, il a été maîtrisé en attendant l’atterrissage d’urgence à Lyon où la police nous attendait. Les autres passagers ont gardé un calme exemplaire, par ailleurs salué par les membres d’équipage qui ont été très contents de l’aide que ces hommes algériens leur ont apportée. Et l’auteur de ces troubles est resté à Lyon, aux mains des gendarmes. Voilà la vraie version, je suis encore dans le taxi pour rentrer chez moi. Une passagère fatiguée… »