Seules 1000 personnes ont bénéficiées de greffe depuis 1986. Un chiffre dérisoire estiment les spécialistes.
L’hémodialyse en centre ou «rein artificiel » coûte en Algérie trois fois plus cher que la dialyse péritonéale et cinq fois plus cher que la transplantation rénale. «L’hémodialyse en centre a coûté en 2014, à l’Etat, plus de 300 millions d’euros pour 20 000 malades. En 2015 en parle de beaucoup plus, puisque le chiffre dépasse les 450 millions d’euros », affirmera, Farid Hedoum, chef de service néphrologie à l’hôpital Mustapha.
Il faut savoir qu’«un patient traité par dialyse péritonéale coûte à l’Etat 6 500 euros par an et celui pris en charge dans un centre d’hémodialyse coute 19 000 euros par an», précisera t-il.
«80 % des familles refusent le prélèvement sur cadavre»
Farid Hedoum ajoutera que sur cinq millions d’Algériens atteints de cette pathologie, sauvant identifiée tardivement, un quart d’entres eux sont en stade final et attendent une greffe pour leur sauver la vie. Le pire c’est qu’ils ne trouvent pas facilement de donneurs.
Un sérieux problème qui a poussé les spécialistes à tirer la sonnette d’alarme. Ils souhaitent élargir et améliorer l’accès à l’explantation rénal en allant vers le prélèvement sur cadavre. « Nous somme atteler à cette tache au CHU de Mustapaha depuis 9 mois. La difficulté que nous rencontrons, c’est qu’il ya pas assez de sensibilisation de familles qui refusent sauvant. Le taux de refus est très élevé, puisqu’il dépasse les 80 % », regrette Farid Hedoum