LF 2017 : L’Algérie habilitée à drainer plus d’investissements que les pays voisins au cours des trois prochaines années.

LF 2017 : L’Algérie habilitée à drainer plus d’investissements que les pays voisins au cours des trois prochaines années.

L’Algérie est habilitée à drainer plus d’investissements étrangers que les pays voisins au cours des trois prochaines années grâce aux mesures «incitatives» prévues dans la loi de finances (LF) 2017, a estimé jeudi à Tipasa l’économiste et expert financier Abderrahmane Benkhalfa.

«L’Algérie est habilitée à drainer plus d’investissements étrangers à valeur ajoutée que les pays voisins et certains pays africains et arabes dans tous les domaines», a précisé l’ancien ministre dans une déclaration à la presse en marge d’une conférence organisée par la chambre d’industrie et de commerce.

Parmi les atouts de l’Algérie sur lesquels il a basé ses prévisions, l’économiste a cité un niveau supérieur de réserves et un seuil d’endettement inférieur à ceux des pays voisins, soulignant que les mesures prévues dans la LF 2017, notamment en matière fiscale et foncière, incitaient à l’investissement.

Selon lui, ces mesures incitatives sont à même de donner un nouveau souffle à l’économie nationale.

M. Benkhalfa a également cité la dynamique d’investissement actuelle, l’essor du partenariat, l’élargissement du marché, le niveau d’ouverture et l’équilibre entre les flux intérieurs et extérieurs.

Tous ces facteurs sont à même de créer un «nouveau mode» de croissance économique, a-t-il estimé.

L’expert a en outre passé en revue une série de mesures visant à réformer les systèmes fiscal, douanier et bancaire en Algérie en vue de conférer davantage de transparence et de flexibilité aux démarches administratives, en mettant à profit les nouvelles technologies.

Abordant le pouvoir d’achat des consommateurs, M. Benkhalfa a noté que toutes les «appréhensions» suscitées par la loi de finances 2017 «se sont dissipées» dès son entrée en vigueur, imputant la hausse des prix à la «cupidité» de certains commerçants et opérateurs économiques.

L’Algérie est le seul pays qui s’emploie à renforcer la dynamique économique sans toucher à la politique d’aide sociale, a-t-il soutenu.