L’extradition de Rafik Abdelmoumene Khalifa vers l’Algérie n’avait “aucune motivation politique” a indiqué, samedi à Alger, le ministre de la Communication, Abdelkader Messahel.
L’Algérie se félicite de la manière dont le Royaume-Uni a géré l’affaire de Rafik Abdelmoumene Khalifa, ancien homme d’affaires réfugié dans ce pays depuis 2003 et extradé mardi vers l’Algérie, a ajouté Messahel.
S’exprimant lors de la conférence mensuelle conjointe avec le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, il n’a pas manqué de souligner que cette extradition n’obéissait pas à des considérations politiques.
Pour le ministre de la communication “cette manière de faire de la justice britannique rend hommage à la justice algérienne et la crédibilise”.
Comme il a précisé que la justice des deux pays a œuvré en “toute indépendance”, tout en rappelant que deux conventions sont en vigueur entre l’Algérie et le Royaume-Uni, l’une relative à l’extradition et l’autre à l’entraide judiciaire.