C’est la saison propice pour s’exposer au soleil et dorer sa peau. L’été, volontairement à la plage. La prévention contre les rayons néfastes demeure simple. Porter des vêtements et surtout appliquer des crèmes aptes à étouffer un tant soit peu les UV. Sur les sites de travail la vigilance est doublement requise.
Le thermomètre commence à afficher des degrés donnant le tournis. Et le soleil tape fort. Cet astre qui s’invite chaudement durant la saison estivale avec toutes ses vertus sur la santé mentale et physique est loin de demeurer sans danger via ses rayons en cas d’exposition excessive.
La vigilance est nécessaire. Des précautions sont à prendre au sérieux pour éviter des complications irréversibles à la longue, dont principalement le vieillissement
prématuré de la peau et des cancers cutanés résultant des irradiations solaires (mélanomes). Les dermatologues incitent la population, et surtout les travailleurs œuvrant en plein air, à la prudence. «Connaître les dangers du soleil permet de mieux se protéger. La prévention reste le meilleur moyen de garder sa peau saine contre tous les dangers des ultraviolets, qui sont néfastes pour le derme», précisent-ils.
La période estivale est synonyme de désagréments pour les personnes qui abusent des rayons. L’insolation qui assomme la tête peut souvent céder place au coup de soleil. Dès lors les rayons ultraviolets traversent l’épiderme provoquant une brûlure au premier degré. C’est-à-dire affectant la partie supérieure de l’épiderme. En présence d’ampoules (cloques) et de peau qui se décolle, la brûlure passe au se second degré. «Ces coups de soleil puissants sont responsables du vieillissement prématuré de la peau et l’apparition de tâches brunes et de ridules», ajoutent-ils.
Les yeux peuvent également être affectés par une exposition prolongée au soleil. L’absorbation des ultraviolets augmentent les risques de cataracte. A priori la basique recommandation de porter un chapeau et d’étaler sur la peau une crème protectrice appropriée est connue de tous, étant données les sensibilisations sanitaires en cette période.
Mais certaines personnes acnéiques sont induites en erreur croyant que le soleil est bénéfique pour leur peau. «En réalité, explique une source médicale, le soleil provoque un épaississement de l’épiderme, qui se protège des rayons UV, et conduit par la même occasion à un engorgement plus important du sébum : une formation de microkystes et de lésions inflammatoires, dès qu’on cesse de s’exposer.» À ce titre il est nécessaire d’utiliser un produit solaire adapté aux peaux grasses ne bouchant pas les pores.
Les spécialistes mettent toutes les peaux à la même hauteur de «protection» : «Les peaux mates sont certes moins sensibles à court terme et prennent moins facilement des coups de soleil. Mais les effets des UV à long terme, photo-vieillissement, et cancers cutanés les toucheront». La prévention contre le soleil en saison estivale passe inéluctablement par des crèmes solaires anti UV dont l’indice de protection est de minimum 25. L’application sur la peau est à renouveler toutes les deux heures.
«Il est obligatoire d’éviter le soleil entre 11 heures et 16 heures étendue pendant laquelle les UV atteignent leur amplitude maximale», alerte notre même source ajoutant que les yeux doivent être protégés par des lunettes acquises auprès d’un opticien qui «vous choisit le filtre adéquat de protection contre les ultraviolets». Que l’on soit brun ou «blond» le recours à ce type de prévention est nécessaire. Par ailleurs, les spécialistes mettent en relief des précautions assez particulières pour les enfants du fait de leur surexposition par rapport aux adultes, dans des espaces de loisirs à titre d’exemple.
«La prise de coups de soleil dans l’enfance augmente le risque de cancers cutanés en particulier les mélanomes», avisent-ils. En somme, la seule arme contre les méfaits du soleil est le recours à des recommandations classiques d’écran solaire et de port de vêtements protecteurs. Mais l’application d’un gel ou d’une crème ne servent qu’à renforcer les mesures de protections.
En clair aucun remède ne peut défier l’ombre ! Car ces produits sont conçus pour réduire juste une partie des UV. Quant à leur capacité d’absorption des rayons de trop, indésirables pour la peau, le débat est toujours ouvert. Les firmes pharmaceutiques s’arrachent les indices efficaces …devant les réticences des scientifiques : «Aucun écran ne peut garantir une protection maximale au soleil sans application renouvelée.»
N. H.
