L’expérience algérienne en matière de gestion des ressources en eau présentée lors du Conseil des ministres arabe de l’eau

L’expérience algérienne en matière de gestion des ressources en eau présentée lors du Conseil des ministres arabe de l’eau

Les travaux de la 5e session du Conseil des ministres arabes de l’eau se sont tenus, jeudi au siège du Secrétariat général de la Ligue arabe au Caire, avec la participation du ministre des Ressources en eau, Hocine Necib.

L’expérience algérienne en matière de gestion des ressources en eau, à travers notamment le mégaprojet de transfert des eaux de Ain Salah à Tamanrasset sur 750 km a été présentée en tant qu’expérience pionnière dans le monde arabe en plus d’une expérience libyenne similaire.

Dans une déclaration à l’APS, le ministre des Ressources en eau a affirmé que l’expérience algérienne pionnière vise à garantir l’accès à l’eau potable au niveau des régions situées à l’extrême sud du pays où la pluviométrie ne dépasse pas 100 mm par an.

Cet important projet financé par le Trésor public tend à alimenter la ville de Tamanrasset en eau potable et contribue à la relance de l’agriculture dans la région.

Ce projet permet d’assurer une alimentation continue en eau potable le long de son passage et de créer des postes d’emploi au niveau des stations réalisées, a poursuivi le ministre ajoutant que le choix de l’expérience algérienne en tant qu’expérience pilote « a été fait sur la base de la nature du projet qui constitue un grand défi à tous les niveaux, d’autant que les eaux transportées sont estimées à 100.000 mètres cubes par jour ».

« Il s’agit également d’un modèle en matière de transfert des eaux des régions riches en cette ressource aux régions pauvres », a-t-il ajouté, rappelant le coût du projet qui s’est élevé à 2,5 milliards de dollars. Le projet de transfert des eaux de Ain Salah à Tamanrasset initié en 2008 et réalisé en 36 mois est le projet du siècle et constitue le plus grand transfert des eaux en Algérie.

S’exprimant sur les principales questions soulevées par l’Algérie lors des travaux, M. Necib a affirmé que l’Algérie était soucieuse d’entamer au plus vite le processus de redynamisation de la stratégie arabe sur l’eau.