L’exclusivité accordée à Renault-Algérie n’affectera pas le projet Arcofina-FAW – Amara Benyounes

L’exclusivité accordée à Renault-Algérie n’affectera pas le projet Arcofina-FAW – Amara Benyounes

usine-voitures-65521.jpgLe ministre du développement industriel et de l’investissement, Amara Benyounes, a déclaré dimanche pour Maghreb Emergent, que la clause d’exclusivité accordée à l’usine de montage de Renault en Algérie, ne représentait aucune entrave pour la joint-venture signée en novembre entre le groupe privé Arcofina et le constructeur automobile chinois FAW.

«La clause accordée à Renault n’exclut pas le projet Arcofina. Elle concerne les deux contractants seulement », a répondu le ministre à une question concernant un éventuel blocage de la joint-venture annoncée début novembre par le patron d’Arcofina, M. Abdelouahab Rahim et la société chinoise pour l’installation d’une usine de montage automobile d’une capacité de 10.000 véhicules/an. Amara Benyounes s’est expirmé au sortir d’unejournée de rencontres et de mise en relations d’affaires algéro-brésilienne organisée à l’hôtel El Aurassi.

M. Abdelouahab Rahim avait instamment demandé au gouvernement de clarifier sa position concernant cette clause d’exclusivité de 3 ans et, si nécessaire, de la rendre publique afin que les investisseurs puissent être fixés sur leurs projets de montage automobile en Algérie.

L’annonce de l’arrivée de FAW en Algérie a sonné la mobilisation chez la joint-venture Renault-SNVI de Oued Tlelat (Oran). D’autres investisseurs porteurs de projets similaires sont aussi en attente d’une plus grande visibilité sur les avantages accordés au constructeur français en Algérie, en particulier la fameuse clause d’exclusivité de 3 années sur le marché algérien.

Renault Algérie s’en tient à sa clause d’exclusivité

Une source auprès du constructeur français a non seulement confirmé pour Maghreb Emergent, l’existence de cette clause, mais à précisé qu’en vertu de cette dernière, « aucun autre constructeur ne pourra s’installer en Algérie durant cette période (3 années NDLP) ». La filiale algérienne du groupe compte d’ailleurs s’exprimer officiellement sur cette question. Lors de la signature de l’accord entre Renault et le gouvernement algérien en décembre 2012, le directeur-adjoint du programme « Entrée de gamme » au sein du constructeur français, M. Arnaud Jaeger, avait été catégorique : « Il ne s’agit nullement d’une ‘’exclusivité commerciale’’, mais simplement de nous permettre durant trois années à travailler sans voir un autre constructeur s’installer en Algérie. », avait-t-il expliqué.