L’ex-URSS et l’Arabie Saoudite trouvent un compromis

L’ex-URSS et l’Arabie Saoudite trouvent un compromis

Une réunion entre les membres de l’Opep et hors-Opep est prévue pour le mois de février en cours. La Russie et l’Arabie Saoudite se sont, enfin, mises d’accord pour trouver une solution de compromis à la crise. Elles ont laissé leur rivalité de côté.

Pour que les membres des deux organisations Opep et hors-Opep parviennent à stabiliser les prix du pétrole sur un marché en surplus, le ministre de l’énergie russe a souligné « que Moscou est prête à y participer, à condition que l’Arabie saoudite respecte sa décision d’une baisse générale de production de 5% comme elle l’avait évoqué dans le passé ». De son côté le royaume saoudien, dont les pays membres craignaient l’opposition, a accepté de se réunir avec son rival afin de trouver une solution à la chute erratique des prix du pétrole depuis plusieurs mois. Pour une fois les rivalités sont mises de côté pour l’intérêt des producteurs du pétrole et du marché mondial en déprime depuis plusieurs mois. Après l’échec de sa politique économique à l’échelle locale et nationale, l’Arabie Saoudite s’enfonce dans la débâcle économique. Pour ne pas sombrer davantage, le royaume a répondu favorablement à la demande des membres du cartel qui vivent la pire crise depuis celle de 2003.

Aujourd’hui Ryad est enfin prêt à coopérer avec la Russie pour soutenir les prix du pétrole. De son côté le Venezuela, qui appréhende l’effondrement de son économie dans quatre mois comme l’avait prédit le FMI et le Banque mondial, entreprend des visites dans plusieurs pays producteurs du pétrole pour promouvoir auprès d’eux une stratégie d’urgence visant à enrayer la dégringolade des cours. Il s’agit de quatre pays influents, à savoir, l’Arabie Saoudite, la Russie, le Qatar et l’Iran.  Le Venezuela espère à travers cette campagne générer des résultats positifs sur les prix de l’or noir qui a réussi à se ressaisir et clôturé la semaine avec une hausse de plus de 3%, s’établissant à presque 36 dollars. Une hausse de brève échéance, étant donné qu’à l’ouverture du marché d’aujourd’hui, le prix est reparti légèrement dans le rouge. Il  est cédé à 33 dollars.

La date et le lieu de la réunion ne sont pas dévoilés. Les éventuels participants restent prudents et n’ont émis aucun commentaire concernant cette réunion. Tous les pays producteurs du pétrole, notamment, de l’Opep s’attendent à des résultats positifs capables d’apporter un certain équilibre au marché pétrolier et financier mondial. En attendant ce rendez-vous incontournable, le marché pétrolier reste sous pression des déséquilibres de l’offre et de la demande et des surstocks américains.