L’article paru dans El Watan le 21 juillet sur la gestion du groupe Cnan a suscité trois réactions.
La première est celle de l’ex-président-directeur général, Ali Boumbar, installé en Belgique, transmise par le biais de son avocat Me Meriem Benouis.
Dans ce droit de réponse, l’ancien PDG de Cnan Groupe apporte de nombreuses précisions.
D’abord, il dément avoir demandé « la moindre indemnité de licenciement à Cnan Groupe, où il a exercé durant 4 ans, en qualité de DG par intérim, dans le cadre d’un détachement avec solde, de son unique employeur Isa Anvers ».
Elle ajoute que Boumbar ne réside pas en Belgique depuis le mois de décembre 2008, mais « depuis 2002 », précisant qu’il n’a jamais été actionnaire de la société Navimed, basée à Marseille.
« Par contre, il a été durant 3 mois, membre du conseil de direction en raison de ses compétences et en sa qualité de directeur général de la Cnan. Il a renoncé à cette fonction non rémunérée depuis le 2 janvier 2009 ».
Au sujet de la fermeture de la délégation de Marseille, Me Benouis affirme qu’elle a été mise en service en 1995 par décision du directeur général de la Cnan et fermée en octobre 2008 dans les mêmes formes, pour des raisons économiques (la délégation perdait en effet une moyenne de 65 000 euros par mois) mais aussi et surtout en raison de l’imminence de la dissolution de Cnan Groupe en application d’une directive des pouvoirs publics.
Par ailleurs, l’ex-président du directoire de la SGP, Gestramar, M. Senoussi, a nié avoir donné son accord pour la prise en charge d’une mission de l’IGF en Roumanie, par la Cnan en affirmant : « La SGP n’a donné aucun accord.
Les inspecteurs de l’IGF ont bénéficié de leurs propres moyens de déplacement (frais de mission et voyage) », rappelant au passage les prérogatives et attributions de la SGP, définies par les textes qui prohibent l’immixtion dans la gestion des entreprises.
Il dément également avoir été relevé de ses fonctions, expliquant que « l’assemblée générale ordinaire de la SGP Gestramar, siégeant le 27 décembre 2008, a par résolution décidé de ne pas renouveler mon contrat venant à expiration le 31 décembre 2008 ».
La troisième réaction est parvenue de l’International Bulk Carrier qui, elle aussi, dément l’information de la saisie par le groupe Pharaon de ses trois navires Djebel Onk, Djebel Ksel et Djebel Rafaa, en Grèce.
En fait, les trois navires en question sont depuis début mars 2009 (pour deux) et fin avril 2009 (pour le troisième) désarmés et bloqués à Piraeus, un port grec.
Leur équipage a été rapatrié au frais du groupe Pharaon, lequel paie 2 ou 3 gardiens grecs pour assurer la surveillance.
La mise au point, portant le cachet de la direction générale de IBC, mais sans la signature.
Il est vrai que les navires appartenant à IBC sont frétés en Bareboat au groupe saoudien Pharaon Commercial Investment Group et ses associés, Cnan et M.Laradji, qui détiennent 51% des actions de la société IBC, en revanche la rente journalière d’affrètement est beaucoup plus élevée que le chiffre 810 dollars US/jour indiqué.
Il est à noter que le groupe Pharaon CTI Laradj s’est engagé pendant une période de 5 ans à garantir à la société IBC un revenu annuel net égal à 20% de la valeur des navires frétés.
Des informations qui appellent à des précisions, que nous apporterons dans une de nos prochaines éditions avec des documents à l’appui.