L’ex-député Tahar Missoum condamné à 2 ans de prison ferme

L’ex-député Tahar Missoum condamné à 2 ans de prison ferme

L’ex-député de la wilaya de Médea, Tahar Missoum, plus connu sous le nom de « spécifique » a été condamné aujourd’hui par le tribunal de Tlemcen, à deux ans de prison ferme avec mandat de dépôt, comme cela a été rapporté par le Comité national pour la libération des détenus CNLD.

Tahar Missoum, connu auprès des Algériens pour ses interventions hilarantes à l’APN pendant les années 2010, a fait face à plusieurs chefs d’inculpation dont « atteinte à la personne du président de la République « et « incitation à attroupement non armé», précise la CNLD sur sa page Facebook.

Il est à rappeler que l’ex-parlementaire s’est porté candidat à l’élection présidentielle du 4 avril 2019. L’ex-député, qui a été présenté aujourd’hui lors de l’audience devant le juge, a été condamné à une peine de 2 ans de prison ferme avec mandat de dépôt ainsi qu’à une amende de 30 millions de centimes.

Cette condamnation vient suite à la publication par l’ancien député de certaines vidéos ainsi que d’enregistrements sur les réseaux sociaux. Tahar Missoum a été absent de la scène politique pendant plusieurs mois, avant qu’il ne refasse surface ces derniers jours.

Saïd Djablkhir et Amira Bouraoui condamnés

Amira Bouraoui, la militante pour la démocratie en Algérie, a été condamnée avant-hier,  par le tribunal de Cheraga, à une lourde peine de prison. Deux ans de prison ferme dans la première affaire, et à deux ans de prison ferme sans mandat de dépôt dans la deuxième.

Amira Bouraoui est poursuivie pour “atteinte à la personne du Président de la République”, “outrage à un fonctionnaire dans l’exercice de ses fonctions” et pour “diffusion d’informations susceptibles de porter atteinte à l’ordre public” dans la première affaire, ainsi que pour « atteinte aux préceptes de l’Islam” dans la deuxième.

En ce qui concerne l’islamologue Saïd Djabelkhir, il été condamné à trois ans de prison ferme assorti d’une amende de 50 000 Da par le juge près le tribunal de Sidi M’hamed dans la capitale Alger. Le spécialiste en jurisprudence de la Charia islamique, Saïd Djabelkhir est poursuivi pour “offense à l’Islam”.