Le contrôle judiciaire de trois leaders du Front Islamique du Salut (FIS) dissous, en vigueur depuis près de 8 ans, a été levé, a indiqué mercredi 9 novembre le député islamiste Hassan Aribi du Front de la justice et du développement.
Abdelkader Boukhemkhem, Kamel Guemazi et Ahmed Ben Mohamed ont été placés sous contrôle judiciaire en décembre 2009 pour « participation à une marche non autorisée » à Alger.
« Suite à la question orale posée [au parlement] le 3 novembre au ministre de la Justice, garde des sceaux M. Tayeb Louh », a écrit M. Aribi sur sa page facebook, le contrôle judiciaire des trois cadres de l’ex-FIS a été levé.
Tayeb Louh avait affirmé, en réponse à la question du député en séance plénière, que ses services « n’ont été informés d’aucune plainte » concernant la mise sous contrôle judiciaire des ses anciens membres de l’ex-FIS.
Le député, tout en affirmant que les décisions de la justice algérienne ne sont pas indépendantes, a appelé le ministre de la Justice à présenter des excuses officielles aux concernés.