Leur syndicat revient à la charge, Les magistrats revendiquent une augmentation de sala

Leur syndicat revient à la charge, Les magistrats revendiquent une augmentation de sala

Le Syndicat national des magistrats revient à la charge. Il revendique la revalorisation des indemnités des magistrats. Djamel Laïdouni, premier responsable dudit syndicat, estime que les magistrats ont été lésés.

Le Syndicat national des magistrats tiendra dans les jours à venir un conseil national. A l’ordre du jour, l’élaboration et l’approbation d’une plate forme de revendications socioprofessionnelles, à leur tête la revalorisation des indemnités.

Le président dudit syndicat, invité hier du forum du quotidien DK News, a expliqué que le corps des magistrats était le seul à n’avoir pas bénéficié de revalorisation des indemnités depuis 2008.

Il considère qu’en tant que cadres supérieurs de l’Etat, les magistrats devraient avoir droit aux mêmes égards que d’autres catégories de cadres ayant vu leurs indemnités augmenter. Djamel Laïdouni use du même argument pour justifier cette revendication : les magistrats doivent être à l’abri du besoin pour pouvoir remplir leurs missions.

Le président du syndicat des magistrats place beaucoup d’espoir dans l’actuel ministre de la Justice et rappelle que les magistrats sont un corps discipliné, ne pouvant revendiquer leurs droits dans la rue. Il considère également qu’il s’agit d’un des corps qui fait l’objet de la plus grande autosurveillance, notamment à travers le Conseil supérieur de la magistrature.

Ce dernier s’est d’ailleurs réuni récemment pour le renouvellement partiel de ses membres et s’est également penché sur le dossier de six magistrats pour fautes professionnelles.

Un organisme que Laïdouni espère voir indépendant de l’exécutif. Interrogé au sujet du recours abusif à la détention provisoire, le président du syndicat des magistrats a expliqué cette pratique par la nécessité de protéger et les victimes et les coupables et par la complexité de certaines affaires, nécessitant des commissions rogatoires ou plusieurs semaines d’enquête.

Actualité oblige, Djamel Laïdouni s’est exprimé au sujet de la mouture du code pénal, actuellement en débat à l’Assemblée populaire nationale.

A ceux qui le qualifient de copie conforme de la loi française, il répond qu’il s’agit là d’un texte élaboré par des Algériens pour les besoins de la société algérienne, notamment le durcissement des peines pour les auteurs d’enlèvements suivis d’assassinats de jeunes enfants.

N. I.