Plusieurs parents d’enfants, souffrant d’asthme, se retrouvent ces jours-ci face à un gros problème, la rupture de stock de certains médicaments qui sont impératifs dans le traitement des leurs. Le hic est que, selon des derniers, «ce genre de traitement n’a pas d’autres alternatives».
Il s’agit des comprimés portant la marque «Singulair», présentés en boîte de 28 comprimés de 5 mg et dont le prix est plus qu’excessif. Interrogés précisément sur ce médicament, des spécialistes nous ont expliqué qu’il s’agit et selon la notice de ce produit, d’un traitement additif chez les patients présentant un asthme persistant léger à modéré insuffisamment contrôlé par corticothérapie inhalée.
Inquiets face à cette rupture de stock, les parents ne savent plus à quel saint se vouer. Hier en début d’aprèsmidi, une pharmacie se trouvant sur l’avenue de Choupot confirmera que, pour la seule matinée, six personnes s’étaient présentées pour la demande de ce médicament.
Le vendeur nous expliquera que cette rupture de stock était sûrement due au fait que la date de péremption était arrivée à terme ou alors que le nouvel arrivage avait du retard. Toutefois, ceci ne réconforte pas les parents, sachant que la maladie n’attend pas et surtout face aux crises répétées de leurs enfants. Ces parents tirent donc la sonnette d’alarme, surtout en cette période de changement de climat où l’humidité est en hausse, ce qui déclenche chez ces malades des crises répétées qui sont parfois très difficiles à prendre en charge, face à ces fréquentes ruptures de traitements.
En effet, il importe de souligner que le nombre d’enfants présentant cette maladie, peuvent aller jusqu’à la souffrance respiratoire et ils sont de plus en plus nombreux, surtout au niveau des zones industrielles, à l’exemple de celle d’Arzew où la pollution ne cesse de faire progresser ce genre de maladie. Selon des sources médicales, plus de 1.900 cas d’asthme ont été enregistrés à Oran.
H.Y.