L’Assemblée nationale doit voter ce mardi la loi portant sur la création d’associations.
Ce texte qui vient réviser la loi de 1990, est jugé très restrictif par le mouvement associatif. Ce dernier craint un tour de vis supplémentaire qui viendrait alourdir encore davantage la chape de plomb qui pèse sur son champ d’action
La révision de la Constitution de 1989 a apporté une nouvelle ère de liberté. Pour la première fois, la création d’association est autorisée, consacrant, du moins théoriquement, la liberté à l’activité associative sous aucune tutelle. La loi 90-31 a ainsi permis à la société civile de se constituer en pas moins de 57 000 associations de 1990 à 1997.
Vingt ans après la promulgation de cette loi, le mouvement associatif algérien se cherche encore, alors que ce texte est de plus en plus remis en cause. Des critiques et des propositions afférentes à cette réglementation contestée affluent ces derniers temps de toutes parts. Mais avec un seul mot d’ordre, la loi doit changer et le nouveau projet de loi qui devrait être adopté aujourd’hui à l’APN doit lui aussi être amendé.
A. B.