Leur Comité national sonne le retour à la protestation,Les chômeurs font leur rentrée

Leur Comité national sonne le retour à la protestation,Les chômeurs font leur rentrée
leur-comite-national-sonne-le-retour-a-la-protestationles-chomeurs-font-leur-rentree.jpg

Le Comité national pour la défense des droits des chômeurs (CNDDC) n’est pas près de renoncer à son combat. La forte répression des innombrables actions de protestation que mène le comité à travers, notamment, les wilayas du Sud est loin de dissuader Tahar Belabes et les nombreux chômeurs.

Ces derniers sont toujours en attente d’un poste de travail digne qu’il considère “comme un droit légitime”. L’attente, qui s’allonge et se prolonge depuis des années déjà, ne fait qu’augmenter leur mécontentement. Le Comité national pour la défense des droits des chômeurs compte afficher son mécontentement grandissant, le 28 septembre prochain. En effet, le CNDDC vient de décréter le

28 septembre 2013 “jour de la colère” à travers les wilayas du pays. Un appel pour l’organisation de marches a été lancé vendredi soir à l’issue de la réunion de concertation tenue par le comité national de la wilaya de Tamanrasset. Le comité explique, dans son communiqué, que la décision de relancer la protestation a été prise en raison du constat négatif établi lors de la réunion de Tamanrasset, que ce soit sur le plan de la concrétisation des engagements officiels pris, la situation des chômeurs, la répression… “Suite à la visite de terrain effectuée par le bureau national à travers plusieurs wilayas du pays et après l’évaluation des récentes décisions relatives à la question de l’emploi proposées par le gouvernement, ainsi que l’étendue de leur application et concrétisation sur le terrain sans oublier la grave répression, un constat du tout répressif a été établi”, explique le communiqué du comité. Et d’ajouter que cette nouvelle action se veut être “une réponse aux mensonges politiques et aux décisions de politique politicienne inapplicable, et qui ne répondent aucunement aux revendications légitimes des multiples groupes sociaux”. Le comité reproche “au gouvernement de faire dans la manipulation au lieu de régler les problèmes”. Les mesures et autres instructions du Premier ministre pour calmer les chômeurs du Sud n’ont toujours pas porté leurs fruits. Ne croyant plus aux promesses verbales, le Comité national pour la défense des droits des chômeurs ne juge même pas utile de temporiser et d’accorder un délai au nouveau responsable du département du Travail et de l’Emploi.

M B

LG Algérie