Leur activité étant perturbée par les travaux du tramway d’Oran, 82 commerçants attendent toujours d’être indemnisés

Leur activité étant perturbée par les travaux du tramway d’Oran, 82 commerçants attendent toujours d’être indemnisés

L’indemnisation des commerçants dont l’activité a été fortement perturbée par les travaux de réalisation du tramway semble marquer le pas. En effet, des sources proches de l’Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA) ont indiqué que sur les 422 dossiers constitués pour faire valoir le droit à une indemnisation, 82 sont toujours en cours d’étude au niveau des services des domaines chargés de donner le feu vert pour prétendre à une indemnisation. «Des commerçants des quartiers USTO, du boulevard de Mascara et de l’ex-rue de Mostaganem attendent toujours d’être indemnisés par l’Entreprise du métro d’Alger qui s’est chargée de l’opération.

Cette dernière est la seule structure habilitée à évaluer le montant du préjudice subi par le commerçant. «A l’heure actuelle, nous ne savons pas encore quelle est la réponse accordée à ces dossiers en instance, mais nous espérons que l’indemnisation sera réalisée avant la mise en service du tramway», affirment les mêmes sources qui précisent qu’au terme d’une réunion tenue la semaine dernière entre les représentants du bureau de wilaya de l’UGCAA et leurs pairs de l’EMA, un délai a été accordé à cette instance pour finaliser l’étude de l’ensemble des dossiers et entamer l’opération indemnisation.

Pour les commerçants touchés par les travaux du tramway, l’échéance du 1er mai, fixée pour la mise en service du tramway, est perçue comme une menace. «Nous craignons sérieusement que les procédures administratives soient freinées par la mise en service de ce moyen de transport», a indiqué un commerçant de la cité USTO. Rappelons que dans le cadre de l’opération indemnisation des commerçants touchés par le tracé du tramway, 457 dossiers ont été déposés au niveau de la Direction des domaines de la wilaya d’Oran par le biais de l’UGCAA, dont 422 ont été jugés recevables au moment où 35 ont été frappés de nullité car ne répondant pas aux critères fixés par la Direction des domaines.

F. Ben