De nombreuses wilayas, qui n’ont pas de façade maritime, souffrent de l’inexistence de centres de loisirs, de piscines communales et d’aires de jeu.
C’est au sud du pays qu’il devient difficile aux populations locales de chercher d’autres moyens pour fuir les chaleurs caniculaires de l’été et s’offrir un peu de fraîcheur. Dans ces régions, les gueltas, les barrages, les retenues collinaires et les oueds sont les seuls endroits où les jeunes et les enfants peuvent se rafraîchir.
Mais les dangers de noyade et les risques de maladies sont réels, même si les jeunes baigneurs les ignorent, jusqu’au moment fatal du drame.Les rares investissements consentis par le privé pour la construction de piscines et de parcs d’attractions se limitent aux villes et aux grandes agglomérations, pour ne pas dire aux grandes villes du Nord uniquement. Pour remédier à cette injuste carence, le programme quinquennal 2010-2014 compte consacrer pas moins
de 1 130 milliards de dinars au secteur de la jeunesse et des sports et les pouvoirs publics tablent sur la réalisation de 400 piscines à travers le pays. A ce sujet, on assure que la répartition régionale sera bel et bien équitable et que toutes les régions du pays en profiteront.
Pour rappel, il est question également, dans ce programme, de réaliser près de 80 stades de football, 750 complexes de proximité, 160 salles polyvalentes, 3 500 aires de jeu et plus de 230 auberges et maisons de jeunes, ainsi que 150 centres de loisirs scientifiques pour jeunes.
Mais de sérieuses interrogations pèsent sur cet ambitieux programme, notamment en ce qui concerne le délai de réception de ces infrastructures et le sérieux de leur réalisation. Quoi qu’il en soit, ce programme est très attendu car il permettra certainement de parer aux insuffisances des structures de loisirs et de repos dans notre pays.