L’été et la chaleur sont reportés jusqu’à nouvel ordre cette année. Une nouvelle perturbation venue toujours des Iles britanniques s’installera à partir d’aujourd’hui sur le nord du pays, indique le site internet du centre Nord américain des prévisions météo.
Elle sera accompagnée d’une baisse des températures déjà au-dessous des moyennes saisonnières. Des pluies fortes localement sont attendues sur les côtes Ouest le matin avant de se diriger vers le Centre vers le début de soirée. Ces pluies pourront dépasser les 50 mm en l’espace de six heures, et ce, dans les régions d’Alger, Tipaza, Blida, Médéa, Chlef, Boumerdès, Tizi Ouzou et Béjaia.
Le paroxysme des précipitations sera enregistré la nuit de lundi à mardi à Alger, Boumerdès, Tipaza et Béjaia. Un risque de débordement des canalisations des eaux pluviales est à craindre dans certains quartiers de la Capitale réputés pour leur vulnérabilité en matière de protection contre les inondations. Le retour du beau temps est attendu demain matin. Pour les températures, le mercure connaîtra aussi une baisse à compter de ce matin. En effet, le thermomètre se situera aujourd’hui entre 20 et 22°c pendant la journée et un peu moins le soir, et ce, sur les régions côtières.
Pour la journée de demain, le mercure affichera presque les mêmes températures. Par contre le jeudi et le vendredi, le temps sera plus froid avec des températures qui varieront entre 16 et 20°c. En ce qui concerne les Hauts Plateaux et le Sahara, le ciel sera dégagé avec des températures saisonnières. A signaler que les prévisions saisonnières ne sont pas optimistes pour les mois à venir, indique le site internet météoconsulte. En effet, le mois de juin sera frais et pluvial.

Pour cette raison, notre source avance la thèse d’une conjonction d’un hiver long et tardif ayant entraîné un refroidissement des eaux des mers et une activité solaire devenue bien faible depuis plusieurs mois, peut avoir une conséquence directe sur la météo de notre été : » certains calculs envisagent une anomalie de -2° à -3° sur la France avec des cumuls pluviométriques deux fois supérieurs à la normale « .
Ce scénario nous paraît cependant assez extrême : » nous optons donc pour un été restant maussade, ponctué de coups de chaleur de peu de durée suivis d’orages violents » fait remarquer un chercheur du centre. L’on pourrait observer néanmoins une certaine amélioration globale avec un retour à la normale en fin de saison (fin août et septembre), avec un gommage progressif de l’anomalie froide.
Par Rachid Chihab