L’Etat n’abandonnera pas la gratuité des soins

L’Etat n’abandonnera pas la gratuité des soins

C’est même « une ligne rouge à ne pas franchir », a déclaré le aujourd’hui le président de la commission santé de l’APN.

En ouvrant les débats en commission, sur le projet de loi relatif à la santé, le président élu de ladite commission a tenu à rassurer que la question fondamentale de la gratuité des soins. Le projet de loi dont la teneur est essentiellement axée autour des aspects organisationnels dont l’élaboration d’une carte médicale répartissant les établissements hospitaliers par région et par population, prévoit, selon cet élu, « des mesures très importantes au profit des citoyens », quant à la gratuité des soins, c’est « une ligne rouge à ne pas franchir ».

Le projet en phase d’examen au niveau de la commission concerné avant qu’il ne soit présenté en plénière pour débat, propose 470 articles dont un article impose l’obligation du dossier médical unique pour chaque patient », une sorte de réorganisation du traitement qui entre dans le cadre de la modernisation des mécanismes de travail du système de santé. Il est aussi, instauré, dans le projet un système de « médecin de référence » soit, le médecin du village ou, d’un quartier en vue d’alléger la pression sur les services hospitaliers et d’assurer une bonne prise en charge du malade.

Ceci, pour les hôpitaux publics mais pour les cliniques de procréation médicalement assistée et de fécondation in vitro, privées, l’Etat va devoir, à travers cette loi organiser cette activité hautement sensible du fait qu’elle évolue, selon les déclarations du député en dehors d’un cadre légal bien défini. « Des règles unifiées » seront ainsi appliquées pour protéger les personnes concernées par la fécondation in vitro. Ledit projet s’intéresse par ailleurs à la règlementation en matière de transplantation d’organes, la commission va, à cet effet faire appel aux spécialistes et autres experts afin de peaufiner les dispositions contenues dans le projet de loi.

Il est utile enfin de souligner toute l’importance de ce projet de loi qui va, combler le vide réglementaire et pallier les abus et autres contre-performances d’un secteur sensible, encadré par la seule loi de 1985.

A.M/APS