L’Etat islamique a officiellement revendiqué, dans un communiqué, la responsabilité des attentats de vendredi à Paris et Saint-Denis, samedi 14 novembre.
François Hollande avait peu avant, dans une allocution, directement évoqué la responsabilité de « Daesh », l’acronyme arabe de l’Etat islamique, promettant que « la France sera impitoyable à l’égard des barbares ». Il a décrété un deuil national de trois jours et annoncé que « tous les dispositifs » de sécurité seront renforcés à leur niveau maximum.
« Ce qui s’est produit hier à Paris et à Saint-Denis est un acte de guerre, et, face à la guerre, le pays doit prendre les décisions appropriées. Un acte commis par une armée terroriste, Daesh, contre ce que nous sommes, un pays libre qui parle à l’ensemble de la planète. Un acte de guerre préparé, planifié, de l’extérieur, avec des complicités extérieures que l’enquête permettra d’établir. Un acte d’une barbarie absolue. »
« La France est forte et, même si elle peut être blessée, elle se lève toujours. Rien ne pourra l’éteindre », a ajouté le chef de l’Etat, qui s’adressera le 16 novembre au deux chambres du Parlement réunies en Congrès à Versailles.
Samedi, le chef de l’Etat français se réunira successivement avec ses ministres, lors d’un conseil extraordinaire, avec les présidents de l’Assemblée, du Sénat et les présidents de groupes parlementaires puis avec l’ensemble des partis, y compris le FN.