Des rumeurs persistantes sur l’état de santé de M. Abdelaziz Bouteflika, président de république, courent les rues d’Algérie et même les capitales étrangères à l’image de Genève, Paris, Tunis etc…
« le président est à l’hôpital du Val de Grace à Paris », selon les uns, « il a été évacué d’urgence sur Genève » selon les autres, « il est mort cliniquement » assurent d’autres voix et chacun y va de sa source. « C’est un site internet Suisse » pour les premiers cités, « c’est sur Facebook » pour les seconds, « c’est un général ou un ambassadeur » pour d’autres etc…
Renseignements pris auprès de sources gouvernementales, ces rumeurs ont été balayées du revers de la main par nos interlocuteurs qui les considèrent comme des « rumeurs parmi tant d’autres qui font les choux gras des journaux et des sujets de discussion dans les salons ». Ces rumeurs sont qualifiées de « malveillantes » par les mêmes sources qui les considèrent comme « attentatoires à la dignité humaine », « on n’annonce pas la mort d’une personne quand on est musulman » ajoutent-elles.
Pour preuves que ces rumeurs sont fantaisistes, nos interlocuteurs précisent que le président de la république « vaque normalement à ses occupations et que vendredi matin (hier) il avait donné des instructions téléphoniques au premier ministre et mieux encore mardi 11 septembre il recevra le premier ministre du Qatar en visite en Algérie ainsi que probablement le ministre de la défense Italien et le ministre des finances Koweïtien en visite la semaine prochaine dans notre pays ».
Les mêmes sources s’interrogent sur l’opportunité de ces rumeurs sorties 48 heures après le remaniement ministériel. « Sont-elles une riposte de certains déçus ?, proviennent-elles ou sont-elles alimentées par quelques officines » ? « Procèdent-elles d’une tentative de déstabilisation du pays ?, il ne faut rien exclure » précisent encore nos sources.
Pour rappel, le sujet est récurrent depuis quelques années, les mêmes rumeurs reviennent d’une manière cyclique et concernent invariablement la santé du président de la république que nos interlocuteurs qualifient du reste de « très bonne ».