L’état de santé de Kaddour Chouicha se dégrade alerte sa famille

L’état de santé de Kaddour Chouicha se dégrade alerte sa famille

Le procès en appel de Kaddour Chouicha, 63 ans, vice-président de la Ligue algérienne des droits de l’Homme (LADDH) est programmé pour mardi 7 janvier à la cour d’Oran. Il s’agit du procès en appel suite à la condamnation d’un an de prison ferme par le tribunal de Cité Djamel dans la même wilaya, a annoncé le Comité National pour la Libération des Détenus (CNLD).

Dans une publication sur sa page Facebook, son fils, Adel Chouicha, a alerté sur l’état de santé de son père, et a pris pour responsable les autorités algériennes dans le cas d’un scénario dramatique.

«Suite aux dernières nouvelles fournies par Maître Khemisti, Chouicha Kaddour a effectivement fait un pic de tension allant jusqu’à 19, il y a quelques jours (…) prends l’autorité algérienne, les policiers l’ayant embarqué et le juge qui l’a inculpé pour responsables si quelque chose de grave lui arrive et si son état de santé ne s’améliore pas dans l’immédiat».

A noter qu’il y’a quelques jours, Djamila Loukil, l’épouse de Kaddour Chouicha, a lancé une alerte sur l’état de santé du détenu.

Elle a affirmé que l’état de santé de son mari « est fragilisé par les conditions d’incarcération et affaiblie par une grippe et une bronchite dont il ne s’est pas encore remis totalement ». Elle ajoute inquiète que « soumis aussi à un stress, sa tension artérielle a augmenté et est aujourd’hui bien trop élevée dans son cas. Cette situation nous inquiète, nous sa famille, au plus haut point car pouvant provoquer des complications cardiaques et rénale ».

« Je tiens, par la présente, pour responsable les autorités algériennes de tout ce qui pourrait arriver à mon époux à compter d’aujourd’hui » estime-t-elle. Elle conclut par : « Je vous demande d’agir en urgence pour que la santé et l’intégrité physique de mon époux soient assurées et qu’il soit remis en liberté ».

Pour rappel, Kaddour Chouicha a été condamné à un an de prison ferme lors d’un procès qui s’est déroulé le 10 décembre 2019, à Oran. Il est accusé d’ « outrage et violence sur fonctionnaires et institutions de l’État, offense au président de la République et exposition au regard du public de documents de nature à nuire à l’intérêt national ».