L’État compte renoncer aux bénéfices de Sonatrach et Sonelgaz

L’État compte renoncer aux bénéfices de Sonatrach et Sonelgaz

Le gouvernement décide de ne plus puiser dans les revenus des sociétés étatiques, dont Sonatrach et Sonelgaz. Une décision annoncée hier dimanche par le Premier ministre Aïmene Benabderrahmane.

Lors de la présentation du projet de loi des finances 2021 devant la commission des finances et du budget de l’Assemblée populaire nationale (APN), Benabderrahmane a annoncé la décision de l’État de renoncer au bénéfice des groupes Sonatrach et Sonelgaz et d’autres Entreprises publiques

Cette démarche a pour objectif, selon le même responsable, de permettre à ces groupes publics de réinvestir la totalité de leurs revenus dans l’extension de leurs activités respectives.

En réponse aux questions des députés concernant les origines du déficit budgétaire, le Premier ministre a expliqué que le gouvernement s’attend à une baisse des revenus exceptionnels, notamment des bénéfices des entreprises publiques à l’effigie de la Sonatrach ou la Sonelgaz.

Dans ce sillage, le Benabderrahmane a indiqué que l’État a décidé de ne plus puiser dans les revenus de Sonatrach et Sonelgaz afin de leur permettre d’investir leurs bénéfices dans leurs domaines de travail respectifs et d’étendre leurs activités.

Les prévisions du gouvernement pour 2022

Dans sa présentation du PLF 2022, le premier responsable au gouvernement et aux finances a indiqué que : « l’économie nationale, bien que fortement touchée par le double choc de la crise sanitaire et financière, a fait preuve d’une certaine souplesse face à ces tensions ».

Selon les prévisions du Premier ministre, les revenus des hydrocarbures baisseront en 2022 à 27,9 milliards de dollars (contre 32,4 milliards de dollars en 2021), tandis que les importations des marchandises devraient baisser de 5,4% en 2022 pour atteindre 31,8 milliards de dollars.

La balance commerciale devrait réaliser son équilibre en 2022 enregistrant un excédent de 1,3 milliard de dollars en 2023 et de 0,7 milliard de dollars en 2024 grâce à la hausse progressive des exportations et la baisse des importations.