L’État a débloqué un budget important pour régler les situations en souffrance: Les promoteurs peu pressés de finir les logements et de les livrer

L’État a débloqué un budget important pour régler les situations en souffrance: Les promoteurs peu pressés de finir les logements et de les livrer

Plusieurs chantiers de logements sociaux participatifs (LSP) dans la capitale, dont celui de Aïn Melha, accusent des retards de presque deux ans sur les délais prévisionnels de remise des clés des appartements à leurs acquéreurs. Jusqu’au mois de mai dernier, les promoteurs se justifiaient par le fait que les pouvoirs publics n’ont pas régularisé les situations financières et par conséquent ils ne peuvent pas exiger la livraison des projets ni imposer des pénalités de retard. À la fin du mois de juin, l’État a débloqué un budget chiffré en dizaines de milliards de dinars au profit des entrepreneurs et maîtres d’œuvre chargés de la réalisation des projets de logements subventionnés dans les différentes formules. Il n’en demeure pas moins que les chantiers n’ont pas été relancés pour autant au rythme souhaité. Il est dit que les entrepreneurs utilisent cet argent non pas pour achever les logements, mais plutôt pour terminer les structures qui leur appartiennent (parkings, locaux commerciaux, bureaux…) et pour démarrer les nouveaux projets qui leur sont attribués. Dès lors, les acquéreurs sont de plus en plus en colère. Ils préparent des actions concertées auprès de tous les services et institutions concernées (principalement la direction du logement d’Alger et le ministère de l’Habitat) pour pouvoir occuper leurs logements avant la rentrée des classes.