Au terme d’un spectacle engagé, l’Espagne a arraché sa place pour la finale de la Coupe du monde après s’être défait de l’Allemagne (1-0), ce mercredi, à Durban. La Roja sera ainsi opposée aux Pays-Bas, le 11 juillet, pour une finale inédite !
La vista des champions d’Europe espagnols l’a donc emporté sur la puissance collective allemande. Déchue en finale de l’Euro 2008 par l’Espagne (0-1), l’Allemagne n’est pas parvenue à prendre sa revanche au cours de cette demi-finale maîtrisée de bout en bout par la sélection ibérique. Car avec près de 60% de possession de balle en faveur des Espagnols tout au long de la rencontre, la tactique employée par Joachim Löw était claire, nette et précise : attendre les champions d’Europe en titre pour mieux les contrer. Mais cela n’a pas payé. La faute, probablement, à un criant manque de vitesse d’exécution sur les phases offensives. L’absence de Thomas Müller, suspendu, s’est d’ailleurs fait ressentir, Trochowski ne parvenant pas à se montrer à la hauteur du jeune goleador bavarois.
Puyol, le libérateur
Titularisé pour la première fois de ce Mondial, Pedro, totalement insaisissable, a, en revanche, honoré sa septième cape de fort belle manière. Si le Barcelonais a manqué la balle de break à la 82e minute, sur un contre rondement mené par la Roja, il a en revanche donné le tournis durant quelques 85 minutes à l?arrière-garde allemande. Et si le salut n’est pas venu de «Pedrito», c’est un autre Barcelonais qui a propulsait l’Espagne sur la voie de la première finale de Coupe du monde de son histoire. Sur un corner tiré par Xavi, Puyol (72e), seul aux 16 mètres, en profitait pour catapulter le ballon hors de portée de Neuer d’une tête rageuse et puissante. Une qualification méritée au vue de l’attitude de la Nationalmannschaft, qui n’aura fait que réagir après l’ouverture du score à défaut d’agir pour prendre le match à son compte.
La Roja disputera donc une finale inédite, ce dimanche, contre les Pays-Bas, deux ans après avoir été sacrée championne d’Europe en Autriche. Et tout comme les Néerlandais, les Ibériques tenteront de décrocher la première étoile mondiale de leur histoire ! – C. La.
