L’Espagne sacrée championne du monde

L’Espagne sacrée championne du monde

03cfc118ce6a9932066b226e48e99359.jpgL’Espagne, grâce à Andres Iniesta au bout de la prolongation, a remporté pour la première fois de son histoire la Coupe du monde football, en battant les Pays-Bas 1 à 0 après prolongation, en finale de la XIXe édition, dimanche au stade Soccer City de Johannesburg.

Au terme de cette finale inédite dans l’histoire, l’Espagne devient le huitième pays couronné, et par la même occasion le premier Européen à s’imposer dans un tournoi disputé en dehors du Vieux Continent. Championne d’Europe il y a deux ans, la Furia Roja réussit un doublé Euro/Mondial que seule l’Allemagne a réussi dans cet ordre en 1972/1974.

Pour les Pays-Bas, comme en 1974 et en 1978, cette troisième tentative en finale n’aura donc pas été la bonne, contre des Espagnols dominateurs et victorieux par le plus petit score, comme en 8e (Portugal), en quarts (Paraguay) et en demi-finale (Allemagne).

Andres Iniesta, au bout de la prolongation (116), a délivré l’Espagne en reprenant d’une demi-volée croisée une passe de Fabregas, récompensant la constante domination de son équipe.

Après une première période tendue et entachée de fautes (il y aura eu au total dans le match 15 cartons jaunes et l’exclusion de Heitinga), les Oranje se procuraient à l’heure de jeu leur plus belle occasion. Sneijder trouvait superbement en profondeur Robben qui perdait son duel face à Casillas (61).

Mais par la suite les Espagnols imposaient enfin leur jeu. Sur un centre du virevoltant Navas, entré en jeu, Villa manquait sa balle de but, contré par Heitinga (70).

Sergio Ramos, excellent, voyait ensuite sa tête passer au-dessus (77), avant que Robben ne cause une nouvelle frayeur aux Espagnols. Lancé par van Persie, il grillait Puyol, mais Casillas aux aguets anticipait (82).

Dans le premier acte de la prolongation, la Roja avait trois grosses occasions en cinq minutes. Fabregas, lancé par Iniesta, perdait un face à face devant Stekelenburg (95). Le même Iniesta manquait ensuite de lucidité dans un trois contre un. Puis Navas voyait une frappe déviée par van Bronkhorst faire trembler le petit filet extérieur.

Puis Iniesta délivra la Roja…