Ce pays tend en effet à expulser tant d’autres dans les semaines à venir, et début de l’an prochain d’autant plus que le flux de migrants constitue un vrai casse-tête pour les autorités de ce pays européen.
Face à l’afflux des migrants, les officiels espagnols ont convoqué les diplomates algériens à Madrid pour leur faire part de leur préoccupation quant au phénomène qui prend de l’ampleur, tout en accusant les autorités algériennes de “passivité” à l’égard des départs des embarcations en question depuis les côtes de l’ouest du pays.
Suite au débordement des centres d’accueil réservés aux migrants à Carthagène et Murcie, il a été décidé de transférer 500 harraga -dans des conditions déplorables- à la prison Archidona dans la province de Malaga.

La contestation des détenus contre leurs conditions serait un des principaux motifs de leur rapatriement, et ce après avoir été présentés devant la justice, sachant que des organisations des droits de l’homme ont réclamé leur remise en liberté.
Parallèlement, de nombreuses formations politiques et des responsables au sein du gouvernement espagnol se sont élevés contre l’accueil de “harraga” algériens, marocains et africains et demandé de mettre fin à ce phénomène, tout en assurant en revanche une prise en charge de certains cas, notamment les malades, les femmes enceintes ainsi que les mineurs.
Originaires pour la plupart de Mostaganem, les quarante ressortissants algériens rapatriés ont été interrogés et puis relâchés, tandis que leurs dossiers étaient expédiés aux autorités judiciaires pour immigration clandestine.