Les verts s’inclinent lourdement à Bangui 2 – 0 : Décadence…

Les verts s’inclinent lourdement à Bangui 2 – 0 : Décadence…
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«En 2010, la reprise est portée par le rebond de la production d’hydrocarbures qui s’ajuste à une demande extérieure en hausse progressive et aux quotas décidés par l’OPEP

L’économie pourrait, cependant, pâtir d’une demande européenne de gaz plus faible que prévu. Hors hydrocarbures, l’activité devrait continuer de progresser à un rythme honorable, soutenue par les dépenses publiques».

C’est ce que relève la Coface dans son dernier Panorama des risques, publié récemment. La Coface précise que depuis décembre 2005, l’Algérie est accréditée de la note A4. En d’autre terme, les perspectives politiques et économiques peuvent être marquées par quelques fragilités.

Une relative volatilité de l’environnement des affaires est susceptible d’affecter les comportements de paiement, la probabilité moyenne que cela conduise à un défaut de paiement restant acceptable.

« Les revenus pétroliers mis en réserve au cours des années précédentes dans le Fonds de Régulation des Recettes (FRR) permettent, de poursuivre un vaste programme d’investissements publics (infrastructures et habitat) », souligne le panorama. En revanche les récentes mesures prises pour limiter les importations pèsent sur la consommation des ménages et sur l’activité du secteur privé.

Baisse des revenus pétroliers et politique expansionniste ont fait apparaître un déficit public en 2009, qui devrait perdurer en 2010, malgré la remontée des cours du baril. Les réserves du FRR (60 milliards de dollars) sont, néanmoins, suffisantes pour financer ces déficits. Le pays a, en outre, un très faible endettement public, ce qui lui fournit une marge de manœuvre certaine.

Par ailleurs, avec le rebond des exportations, la situation financière extérieure solide doit être confortée par d’imposantes réserves de change. De plus, une politique active de désendettement extérieur, par le remboursement anticipé de la dette rééchelonnée et l’interdiction faite aux entreprises d’emprunter à l’étranger, a ramené les ratios afférents à des niveaux très faibles.

«La continuité politique prévaut, après la réélection du Président Bouteflika en avril 2009, et la situation sécuritaire s’est améliorée. Des actions sporadiques du groupe islamiste radical Al-Qaïda au Magrheb Islamique demeurent cependant possibles, mais leur effet déstabilisateur sur l’activité économique et les investissements est limité.

Par ailleurs, ajoute la Coface, des mesures de protectionnisme visant les importations et les investissements étrangers ont été introduites fin juillet 2009, dans le cadre de la loi de Finances complémentaire (LFC). La LFC de fin août 2010 a légèrement assoupli certaines de ces mesures, tout en introduisant de nouvelles dispositions contraignantes.

«Ces restrictions sont peu propices, à court terme, à une amélioration de l’environnement des affaires et, à plus long terme, au développement de l’économie», estime la Coface. Concernant la région Moyen-Orient et Afrique du Nord, la Coface indique que dans les économies pétrolières, la demande extérieure d’hydrocarbures, dopée notamment par le marché chinois, et le redressement des cours du baril – en hausse actuellement de 25% par rapport au cours moyen de 2009 – favorisent une reprise de l’activité, dont bénéficient les entreprises.

Le Qatar devrait afficher les meilleures performances, avec une croissance prévue de l’ordre de 19 %, liée à l’accroissement de la production de gaz liquéfié. En Arabie Saoudite, première économie de la région, le taux de croissance serait d’environ 3,5%, la meilleure orientation des revenus pétroliers permettant la poursuite d’une politique expansionniste et des grands travaux d’infrastructure.

Aux Emirats-Arabes-Unis, le moteur de la croissance est Abu Dhabi, dont l’activité est tirée par les dépenses publiques d’infrastructure et la reprise de la production de pétrole. Néanmoins, après la crise de la dette de Dubaï, les banques restent prudentes, ce qui pénalise la consommation des ménages et l’investissement privé.

Dubaï sera encore en récession (-0,5%), l’activité étant freinée par son surendettement, le recul prolongé du secteur de l’immobilier, ainsi que le renforcement récent des sanctions de l’ONU, des Etats-Unis, de l’UE et du Japon à l’encontre de l’Iran, pays dont la croissance sera bridée du fait de ces sanctions (autour de 3%).

Les pays non producteurs de pétrole bénéficient également, de la reprise modérée de la demande extérieure. Au Maroc et en Tunisie, très dépendants de l’UE en matière d’exportations, de tourisme et de transferts des émigrés, la croissance devrait tourner autour de 3,3 %.

En Jordanie, la consommation des ménages devrait continuer d’être le principal moteur de la croissance, dont le taux, estimé à 3,2%, sera largement en dessous des niveaux d’avant la crise. En Israël, où les exportations sont un facteur déterminant, la croissance prévue est de 3,5% en raison notamment de la morosité dans la zone euro.