Les Verts ne resteront que 48h à Bamako

Les Verts ne resteront que 48h à Bamako
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Les inquiétudes des joueurs algériens quant à leur séjour au Mali prévu au mois de juin ont été prises en compte par le staff technique et les responsables de la FAF qui ont vite fait de prendre la décision de ne rester que 48 heures sur place, afin d’éviter des risques inutiles à la délégation. Cela a été décidé, bien évidemment, en raison de l’insécurité qui règne dans la capitale malienne, à la suite des perturbations politiques qui frappent le pays (coup d’Etat militaire).

Deux jours, comme à Banjul



Non seulement il y a cette inquiétude palpable chez l’ensemble des joueurs et leurs familles, mais la FAF s’est également basée sur l’expérience vécue par les Verts en Gambie où ils n’avaient séjourné que deux jours (du 27 au 29 février) avant de rentrer à Alger. Non seulement le résultat avait marqué les joueurs et leurs accompagnateurs, du fait que l’EN renouait avec la victoire à l’extérieur, mais il y a eu aussi cette «légèreté» qui les a empêchés de ressentir la lassitude et le poids résultant généralement d’un voyage pesant de quatre jours ou plus. Il est vrai que l’intensité et l’enjeu du match de Banjul avaient tout pour harasser les joueurs. C’est pour cette raison que Vahid Halilhodzic et son staff avaient décidé d’écourter le séjour.

Les Verts, le 7 ou le 8 juin à Bamako

LG Algérie

Il en sera donc de même à Bamako, pour une double raison. La première reste identique à celle citée précédemment sur le séjour à Banjul. La seconde, par contre, est d’ordre strictement sécuritaire. Des sources fiables proches de la FAF nous ont indiqué que dans le cas où la Fédération malienne fixait le match pour le 9 juin, les Verts rejoindraient Bamako le 7. Et si la rencontre se joue le 10, ce sera le 8 juin que les Algériens atterriront à l’aéroport de la capitale malienne. Soit 48 heures avant, dans les deux cas de figure.

Le Mali dans l’obligation de gagner pour atténuer la douleur du peuple

Une décision préventive que les joueurs algériens apprécieront tout en regrettant cette désolante situation qui frappe nos frères maliens. Keita et ses camarades aussi seront dans la même galère en allant jouer ce match, car il s’agit d’abord de faire face à une insécurité effrayante bien évidemment, mais en même temps, ils se verront dans l’obligation de gagner afin de faire oublier quelque peu à leurs concitoyens les affres de leur quotidien assombri par ce coup d’Etat regrettable.

Algériens et Maliens dans la même galère

Algériens et Maliens seront donc logés à la même enseigne lors de cette confrontation sur laquelle règne toujours l’incertitude, malgré l’optimisme du président de la Fédération malienne de football. On verra ce qui se passera en tout cas, d’ici à une dizaine de jours.