les verts à une étape du bonheur Brésilien,Rio, on arrive…

Ce sera au mois de novembre, mois porte-bonheur pour les Verts qui joueront leur place au Mondial, quatre ans après l’épopée de Oum Dourman.

Les Verts feront bel et bien partie du lot des dix nations africaines qui se disputeront les cinq places qualificatives au Mondial 2014. Sans même attendre le déroulement de la sixième et dernière journée du 2ème tour qualificatif aux barrages, aux termes desquels l’EN était censée rêve plus que jamais d’une quatrième participation à une phase finale de Coupe du Monde, les Fennecs ont réussi pour le moment, le pari de terminer à la tête de leur groupe. Un groupe dans lequel tout s’est pratiquement joué, lors de cette cinquième journée, marquée avant-hier après-midi à Kigali par un autre très précieux succés des Verts face au Rwanda. Le but inscrit en début de deuxième mi-temps par Taïder, et le match nul concédé à Bamako par le Mali devant le Bénin, a finalement définitivement tranché le sort du groupe H.

Du coup, la rencontre prévue le 18 septembre prochain au stade Tchaker de Blida entre les Fennecs et les Aigles du Mali, donnera l’occasion aux coéquipiers de Madjid Bougherra d’achever en apothéose leur dernier parcours tonitruant qui a coïncidé avec deux belles victoires, acquises haut la main en déplacement, respectivement au Bénin, puis au Rwanda. Un fait sans précédent depuis que l’EN est drivée par Vahid Halilhodzic.

Les deux dernières sorties en date officielles des Verts, au cours de ce début de mois de juin, ont fini par lever toutes les craintes que des millions de supporters avaient ressenties, notamment après la dernière CAN ratée par les Fennecs. Il faut reconnaître que l’apport très récent de deux jeunes nouveaux capés de la trempe du duo Taïder- Brahimi, a réellement donné un nouveau visage à l’EN. De plus, avec le retour dans l’équipe d’un joueur cadre de la dimension d’un Bougherra, l’EN a retrouvé aussi cette sérénité qui lui a souvent fait défaut. Le rôle que joue aujourd’hui Madjid Bougherra, notamment en sa qualité de véritable leader du groupe, s’est bel et bien répercuté de manière très positive sur l’état d’esprit de l’ensemble des joueurs de l’EN. Mais le jeu prôné par les Verts, d’abord à Porto-Novo, puis à Kigali, a confirmé de manière incontestable de très sérieux progrès, tant sur le plan du jeu collectif, qu’au niveau du rendement individuel de nos capés, anciens et nouveaux. La maîtrise tactique affichée face au Bénin et contre le Rwanda, a bel et bien donnée cette fois les fruits escomptés par Vahid Halilhodzic. Les deux derniers succés en date des Verts enregistrés en l’espace d’une semaine en terres Béninoise et Rwandaise, sont largement mérités. Le fait d’avoir réussi à réaliser coup sur coup avec panache le carton plein, très loin de son chaudron attitré, l’EN est redevenue conquérante, et vient de passer un nouveau cap, notamment sur le plan psychologique. Il est vrai que la très probante et large victoire des Verts, acquise le 9 juin passé au Bénin, a certainement donné des ailes aux Verts, et surtout réellement davantage mis en confiance les joueurs de l’EN. Maintenant, il faut reconnaître que face au Rwanda, notamment au cours des premières quarante cinq minutes, le fait d’avoir souvent laissé seul en pointe, et sans réel soutien un attaquant de la trempe de Slimani, n’a pas permis à l’EN de mieux matérialiser au tableau d’affiche, sa très nette domination affichée dimanche passée face au Rwanda. Il aura fallu ce véritable coup de rien réussi avec beaucoup de culot par Saphir Taïder, un de plus, pour permettre aux Verts d’arriver à leurs fins. Mais désormais, les Fennecs savent pertinemment que le plus dur reste à faire, et qu’il va leur falloir, prouver qu’ils ont bien pris une nouvelle dimension. 180 minutes à franchir coûte que coûte, pour espérer voir le rêve Brésilien s’exaucer pour tout un peuple, toujours aussi passionné pour l’EN. C’est le prochain dernier pari que doivent relever coach Vahid et ces Fennecs qui n’ont pas fini de nous étonner.