Les services de contrôle et la répression de la fraude relevant de la direction du commerce, ont du pain sur la planche, même s’ils semblent dépassés par le nombre incalculable de commerçants exerçant illégalement, ils tentent tant bien que mal d’accomplir leur tâche difficile essaient, malgré tout, d’y faire face.
Dans leur bilan des deux premières semaines de Ramadhan, ils confirment la saisie d’une quantité de plus de 30 tonnes de viande avariée et plus de 210 marchands épinglés. En plus des marchés de la ville, la plupart de ces opérations se déroulent au niveau des localités de Hassi Bounif et Hassi Ameur réputés comme étant l’antre de l’abattage clandestin.
Ce phénomène qui a fait couler beaucoup d’encre, notamment après la découverte de l’eau de l’aval (produit utilisé au niveau de la morgue). Même dans les marchés quotidiens ou hebdomadaires, la viande provenant de l’abattage clandestin est très en vue.
Idem pour les locaux de Hassi Ameur qui sont très sollicités par les citoyens inconscients qui se dirigent, de leur propre gré, vers ses vendeurs insoucieux de toutes les lois hygiéniques, voulant à tout prix gagner de l’argent, en dépit des effets indésirables voire mortels que peut susciter cette viande non-contrôlée par les services d’hygiène.

Une activité qui malheureusement reste toujours florissante dans les localités de Hassi Ameur et Hassi Bounif et même au niveau des autres marchés de la wilaya.
Ceci, en dépit des différentes mesures prises par les autorités locales qui essayent en vain d’éradiquer ce phénomène qui résiste au fil du temps.
Plusieurs décisions ont été élaborées au niveau des communes qui connaissent ce type d’abattage clandestin, des mesures qui, au bout du compte, n’ont rien apporté sur le terrain, à l’encontre de ces marchands illicites qui mettent en danger la santé de plusieurs citoyens qui sont toujours aussi tentés par les différentes viandes proposées à des prix beaucoup plus bas, sans se préoccuper des répercussions pouvant survenir.
Alors, qu’avec quelques dinars en plus, ces derniers peuvent se procurer de la viande contrôlée et répondant à toutes les mesures d’hygiène requises.
Les services de contrôle ayant déjà mené plusieurs opérations, sont sommés de redoubler d’efforts et ce, afin de mettre ces vendeurs clandestins, dos au mur, et protéger ainsi le citoyen de maladies susceptibles d’être engendrées.
Mehnane A.