«Benchikha a opté pour un grand centre d’entraînement en Espagne en vue de la préparation de l’équipe nationale pour le match face au Maroc, comptant pour la quatrième journée des éliminatoires de la CAN 2012 (Gabon-Guinée équatoriale)», indique la FAF sur son site Internet.
Même si le lieu exact n’est pas précisé officiellement, on sait que les Verts iront préparer le derby maghrébin sur la Costa Blanca, sur les côtes espagnoles, dans un endroit touristique paradisiaque. Et c’est là que les spécialistes s’interrogent, se demandant quelle est l’opportunité d’opter pour un site touristique qui sera loin de garantir la tranquillité.
Un stage qui rappelle celui qui a précédé Algérie-Gabon…
Le lieu du stage est, certes, fréquenté par de grandes équipes de football, mais on semble ignorer que celles-ci y vont en période hivernale, en saison basse, autrement dit quand il n’y a pas un chat pour troubler la sérénité des joueurs et leur concentration. Une parenthèse pour dire que la saison haute dans cette région débute à la mi-mai où commencent à affluer les touristes, venant de toute l’Europe pour profiter des plages au sable doré et des nuits de folie qui font la réputation de ce pays. Avant d’aller au Maroc, l’EN risque d’effectuer un regroupement qui rappelle celui, de triste mémoire, ayant précédé le fameux match face au Gabon, à Annaba.
Les Verts ont été logés à l’hôtel Rym El Djamil, pratiquement une salle des fêtes où étaient célébrés des mariages. La suite, on la connaît, le Gabon a gagné par 3 à 0… Autre souci, celui-là encore plus alarmant : le choix du lieu du stage a été pratiquement fait alors que la Fédération royale de football marocaine, elle-même, n’a pas encore tranché sur la ville qui accueillera la manche retour entre les Fennecs et les Lions de l’Atlas.
Et si les Marocains nous emmenaient à Marrakech…
Ainsi, les Algériens vont se préparer dans une ville côtière, au niveau de la mer, avec toutes les spécificités climatiques que cela suppose, alors que le match pourrait se tenir dans une cité, loin d’avoir les mêmes conditions climatiques. Si les Marocains décident de nous emmener jouer à Marrakech, une ville au climat sec et aride, cela signifierait que les Guerriers du désert auraient été menés en bateau. Pas par les Marocains, mais par ceux-là mêmes qui auraient opté pour la Costa Blanca. Spéculations que tout ça ? On voudrait bien être de cet avis et croire que les Verts ont fait le meilleur choix pour attaquer au mieux le Maroc, le 4 juin prochain. Rien ne vaut alors les explications du «Général» et les arguments qu’il fera valoir lors de sa prochaine conférence de presse… A. M.