Les Etats-Unis « n’ont pas l’intention de créer des bases ni en Afrique, ni dans un quelconque endroit de l’Algérie », a déclaré lundi à Batna l’ambassadeur de ce pays à Alger, M. Henry S. Ensher.
Les Etats-Unis « œuvrent par contre au renforcement de la coopération avec l’Algérie dans le domaine sécuritaire et de la lutte contre le terrorisme », a précisé le diplomate américain au cours d’une rencontre avec des étudiants et des membres de la communauté universitaire à l’université Hadj Lakhdar.
Une réponse claire qui méritait d’être donnée, tant cette question inquiétait au plus haut point le peuple algérien dans son ensemble, et ce, depuis notamment, le lancement par l’administration Bush de sa « guerre contre la terreur » suite aux attentats du 11 septembre de New York et Washington. Parviendra-t-elle cependant à rassurer les algériens qui ont appris, à travers leur longue expérience, à ne se fier qu’aux actes et jamais aux paroles ?
M. Ensher qui a assisté à une conférence sur « Les relations algéro-américaines du point de vue socio-historique » s’est prêté au jeu des questions-réponses avec des étudiants qui lui ont notamment posé toutes sortes de questions sur la coopération économique, scientifique et technique, ainsi que l’enseignement et la communication.
Il a exprimé à cette occasion son « admiration » pour les potentialités de l’Algérie dans divers domaines et les possibilités d’investissement qu’elle recèle, notamment dans les domaines de l’agriculture et des technologies modernes. Il a relevé, à ce propos, le rôle que pourraient jouer les entreprises américaines dans ce domaine
L’ambassadeur américain a mis l’accent, dans ce cadre, sur l’importance de créer un « climat favorable » pour attirer l’investissement et de « faire preuve d’une volonté de développer la technologie et de la manufacturer localement ».
Lors d’un point de presse qu’il a animé au sein d’une école privée, escale de sa visite, M. Ensher est revenu sur la question sécuritaire pour déclarer « le respect » de son pays à « l’expérience de l’Algérie en matière de lutte contre le terrorisme », ajoutant que la coopération bilatérale dans ce domaine enregistre des « développements qualitatifs ».