L’administration américaine «continue de surveiller» les affrontements entre jeunes manifestants et forces de l’ordre en Algérie, a indiqué avant-hier le porte-parole du département d’Etat.
«En Algérie, nous continuons de surveiller la situation (…), d’être en contact avec le gouvernement algérien et de veiller à la sécurité de nos compatriotes», a déclaré Philip Crowley.
Ce qui laisserait supposer que la sécurité des ressortissants américains, en Algérie, au cours des émeutes, est renforcée de façon concertée entre les deux pays.
Aucun appel particulier n’a été lancé par les Etats-Unis d’Amérique pour leurs ressortissants établis en Algérie pour quitter le pays. De même que les USA n’ont pas déconseillé à leurs ressortissants désireux de se rendre en Algérie d’éviter le déplacement. La coopération en la matière entre les deux pays semble être caractérisée par une confiance mutuelle.
Avant le porte-parole du département d’Etat, un responsable américain avait attribué la crise en Algérie à «une pénurie aiguë de logements, qui n’a pas été bien gérée par le gouvernement».
«Il est trop tôt pour comprendre exactement ce qui se passe» en Algérie, selon ce haut responsable qui aurait parlé sous couvert de l’anonymat : «Nous essayons aussi de déterminer quelles sont les choses les plus efficaces et les plus urgentes à dire et à faire», aurait-il ajouté.
La dernière fois que les USA s’étaient inquiétés pour leurs ressortissants en Algérie c’était en septembre de l’année 2010 lorsqu’une église protestante de Floride envisageait de brûler un exemplaire du Saint Coran.
Les Etats-Unis d’Amérique qui ont protesté contre cette intention de brûler un exemplaire du Saint Coran et fourni des efforts pour empêcher une telle dérive, étaient préoccupés par le sort qui pourrait être réservé à leurs ressortissants, du fait de cet acte, non pas seulement en Algérie mais également dans de nombreux autres pays.