Les universités financées à 100% par le Gouvernement (Hadjar)

Les universités financées à 100% par le Gouvernement (Hadjar)

Les universités continueront à être financées à 100% par le Gouvernement, a affirmé mercredi à Alger le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Tahar Hadjar.

« Le financement de toutes les universités reste à 100% gouvernemental, cette opération étant du ressort du Gouvernement », a indiqué M. Hadjar lors d’une conférence de presse animée à l’issue de la Conférence nationale sur l’évaluation du système LMD (Licence-Master-Doctorat).

La loi permet aux universités et aux centres de recherche « d’obtenir des ressources financières supplémentaires » dans le cadre de leurs diverses activités scientifiques (consulting et réalisation d’études pour au profit d’institutions ou d’entreprises, formations intensives en langues étrangères, formation en certificat d’aptitude à la profession d’avocat +CAPA+ ou vente de produits pharmaceutiques ou mécaniques).

« 50% des revenus de ces activités reviennent aux enseignants, conformément à la loi », a-t-il ajouté.

Toutes les universités privées de par le monde « n’exercent qu’après obtention d’un agrément délivré par le ministère de tutelle », a précisé M. Hadjar, soulignant que la loi algérienne autorisait la création d’universités privés selon un cahier des charges bien défini ».

Le ministère s’attelle actuellement à l’examen de 4 demandes pour l’ouverture d’universités privées en Algérie, a-t-il dit.

Par ailleurs, M. Hadjar a indiqué qu’il n’y avait « pas de différence », auprès des services et instances de la fonction publique, entre la licence octroyée dans l’ancien système universitaire et celle du système LMD « en vertu du décret publié en 2007 ».

« La différence qui réside dans le nombre d’années d’études entre l’ancien système et le système LMD n’est qu’une question règlementaire », a-t-il souligné.

M. Hadjar a appelé les étudiants licenciés de l’ancien système désirant poursuivre leurs études supérieures à « s’intégrer » dans le nouveau système, car « les concours de magister ne seront plus organisés à l’avenir ».