Le « bond en avant » effectué par les universités algériennes au classement Webometrics University-2015 « reflète l’importance des investissements consentis par l’Etat pour développer l’enseignement supérieur », a indiqué avant-hier à Mila le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Mohamed Mebarki.
Intervenant à l’ouverture d’une conférence sur « Le rôle des technologies de la communication dans le développement local », organisée au centre universitaire Abdelhafid-Boussouf, le ministre a souligné que les efforts se poursuivaient pour hisser l’université algérienne, à travers, notamment, l’amélioration de la qualité de l’encadrement et la modernisation des programmes d’enseignement, au rang des universités mondiales performantes.
Ce classement, rendu public la semaine dernière, a classé cinq (5) universités du pays à des places précédant le 2.000ème rang, sur un total de plus de 24.000 universités du monde, a rappelé M. Mebarki qui s’est attardé sur les efforts déployés par l’Etat pour promouvoir l’enseignement supérieur sur les plans infrastructurel et pédagogique.
Dans ce contexte, le ministre a indiqué que l’amélioration du service public à travers l’ouverture d’autres infrastructures pédagogiques, l’accompagnement et l’amélioration de la qualité de l’enseignement supérieur, par le perfectionnement de l’encadrement, figure parmi les objectifs phares que son département s’emploie à atteindre.
Une « exploitation optimale » de ce qui existe déjà en matière d’infrastructures pédagogiques permettrait à l’université Algérienne de réaliser d’autres « sauts qualitatifs », a souligné le ministre, appelant les responsables concernés à opter pour des partenariats entre universités pour améliorer davantage le niveau des études supérieures.
L’adaptation de la formation universitaire aux besoins du marché du travail constitue également « un des éléments importants » que le gouvernement s’emploie à concrétiser, a également indiqué M. Mebarki, rappelant les mesures récemment prises pour une meilleure intégration des diplômés du système LMD (licence-master- doctorat) dans le monde du travail.
« L’étudiant doit être mis au coeur de la réforme de l’université », a affirmé le ministre, mettant en relief l’importance de « s’ouvrir sur le monde et sur les avancées technologiques enregistrées dans les divers domaines de la vie ».
M. Mebarki avait visité, à son arrivée à Mila, les différents départements du centre universitaire Abdelhafid-Boussouf fort d’un effectif de près de 7.000 étudiants qui poursuivent des études supérieures dans sept (07) spécialités.