Les troubles urinaires peuvent survenir à tout moment au cours de votre existence, ils deviennent plus fréquents à partir de la ménopause ou après un accouchement.
L’incontinence n’est pas une fatalité et un traitement peut être adapté à chaque cas.
Les troubles urinaires sont un sujet tabou et souvent les personnes qui en souffrent n’osent pas en parler.
Ces troubles se manifestent par des fuites urinaires incontrôlables, une envie pressante d’uriner, ou des pertes d’urine au moment d’un effort physique…
Pour soigner ces troubles, la première démarche à faire est d’en parler à un médecin.
Les troubles sont liés à un dysfonctionnement de la vessie qui se contracte brusquement sans explication.
Ces fuites peuvent cacher un problème médical comme une infection, des calculs, une inflammation vaginale…
D’où l’intérêt de consulter un médecin, qui pourra établir un diagnostic précis à l’issue de la consultation.
L’hygiène doit être irréprochable : certaines protections sont efficaces avec un système pour minimiser les odeurs.
La toilette intime doit s’effectuer avec des produits adaptés pour préserver la flore vaginale (pas plus de deux fois par jour, sinon, utilisez des lingettes ou lavez-vous à l’eau claire).
Parfois, une simple rééducation du périnée suffit à venir à bout des problèmes urinaires. Les exercices consistent à muscler cette partie pour qu’il puisse retrouver ses fonctions.
C’est la fameuse méthode du docteur Kegel, un gynécologue américain qui a mis au point dans les années 40 une série d’exercices pour muscler le pelvis.
L’idéal est de consulter un kinésithérapeute et de reproduire après les exercices chez vous.
En cas d’échec, il existe une autre technique qui consiste à placer des sondes dans le vagin qui vont produire des stimulations électriques pour muscler le périnée.
Rassurez-vous, cette méthode est totalement indolore.
Quand aucun traitement ne marche, il reste la solution chirurgicale, qui est efficace dans plus de 90 % des cas.
Sous anesthésie locale, l’urologue va placer une bande en tissu synthétique connue sous le nom de TVT (Tension Free vaginal tape) qui va soutenir l’urètre.
Après une petite incision vaginale et quelques points de suture, vous ressortez le jour même du cabinet.
Il existe des traitements à base de plantes pour venir à bout de ces désagréments : des gélules à base de canneberge, busserole ou d’huile de pépins de courge. Demandez conseil à votre pharmacien.
Les résultats restent tout de même mitigés en cas de troubles persistants.
Si vous souffrez de troubles urinaires, il vous faut peut-être modifier votre régime alimentaire et limiter la consommation de café, thé et alcool qui irritent la vessie.
L’eau est la meilleure des boissons pour vous et consommez des aliments riches en fibres pour éviter la constipation.
Notre conseil
Pour les cas d’incontinence grave, la solution peut se trouver dans la pose d’un sphincter artificiel.
Cette méthode s’adresse à ceux qui ont tout essayé sans succès ; elle consiste à poser une prothèse hydraulique et à procéder à une injection de silicone.
Les complications sont rares (1 %) et en général les patients supportent très bien ce traitement.
Pour plus d’informations, rapprochez vous de l’Association française d’urologie qui répondra à toutes vos questions.