D. B.

Ce projet tant attendu par la population est en bonne voie et sera réceptionné en début d’année prochaine, a noté la même source. Les travaux font l’objet d’un suivi régulier du président de l’APC d’Oran et des membres de la commission.
En effet, le projet a été relancé, il y a quelques mois, suite aux dernières instructions du maire d’Oran qui avait ordonné l’ouverture d’une enquête après les retards enregistrés dans le lancement des travaux. Pour l’achèvement des travaux dans les plus brefs délais, la commune d’Oran avait débloqué une enveloppe supplémentaire. Le président de l’APC a insisté sur le choix d’une entreprise spécialisée en matière de restauration, pour garder son aspect architectural qui sied à l’environnement immédiat, constitué essentiellement d’immeubles datant de l’ère coloniale. Située sur la rue Emir Abdelkader, la salle Marhaba a été durant plusieurs années un endroit de prédilection pour les amoureux du 7ème Art et spécialement les férus des films hindous. L’édifice qui était livré à lui-même tombait en décrépitude.
A l’instar de la salle Marhaba, à la même époque la salle Souiyah El Houari ex-GeorgesV, située sur la rue Larbi Ben’Mhidi, a été aussi restaurée et rouverte aux associations culturelles, avant d’être abandonnée et fermée à son tour. Il y a quelques années, avec l’avènement du Festival d’Oran du film arabe, les autorités publiques avaient décidé de redonner de l’importance aux infrastructures culturelles de la wilaya restées marginalisées, depuis des années. A ce titre, deux autres salles, appartenant à la commune d’Oran, ont fait l’objet de réhabilitation, à savoir les salles de cinéma «Es-Saâda» et «El Maghreb». La tenue de ce Festival international à Oran, avait relancé le débat autour des salles de cinéma, à Oran. Un sujet qui a fait couler beaucoup d’encre.

En effet, sur la cinquantaine de salles héritées de l’ère coloniale, celles qui offrent, aujourd’hui, des spectacles pour les amateurs du 7ème Art se comptent sur les doigts d’une seule main car le laisser-aller des pouvoirs publics a fait que plusieurs salles de cinéma ont été vouées à la dégradation, après leur fermeture, alors que d’autres ont complètement changé de vocation pour être reconverties en locaux commerciaux.