Les Algériens, c’est bien connu, n’apprécient guère la qualité de service dans les transports en commun. Nos bus sont généralement sales, mal entretenus et nos transporteurs n’ont aucune espèce de respect pour les usagers. En Algérie, on prend le bus forcé et contraint.
Vous ne trouverez pas un seul compatriote qui vous dira apprécier les bus urbains. Les réalisations de moyens de transport moderne, même si elles ont le mérite d’exister, constituent une goutte d’eau au regard de la forte demande au niveau de toutes les grandes villes du pays.
Ajoutez encore au désagrément quotidien causé par les transports en commun, la chaleur d’un été particulièrement chaud et vous obtiendez des situations presque «dramatiques», si l’on peut oser ce genre de qualification pour une ou deux heures de calvaire par jour.
Dans ce dossier, nos reporters, aux quatre coins du pays, ont pris la température des transports en commun un mois d’août en Algérie. D’Oran à Béjaïa, en passant par Bouira et Constantine, le calvaire est le même, avec, cependant quelques spécificités. Dossier.
