Le président de la Fédération nationale des transports de voyageurs et de marchandises, Boucherit Abdelkader a révélé avoir demandé au ministre des Transports la révision à la hausse des tarifs de transport de voyageurs, de marchandises ainsi que les transports par taxi.
La demande a été formulée, selon Boucherit Abdelkader, avant la signature de la loi de finances 2016 publiée au Journal officiel (JO).
Une proposition dictée, selon eux, par l’augmentation des prix du carburant, gazole et essence. Mais, le ministre des Transports l’a refusée la proposition et a tenu à les inviter à trouver d’autres mécanismes en vue de protéger le citoyen.
« Les transporteurs privés et ceux de marchandises ont été fortement affectés l’an dernier », souligne Boucherit, ajoutant avoir subi à eux seuls la dépréciation du dinar et qu’ils ne sont désormais plus en mesure de supporter l’augmentation des prix du carburant.
« Faute de soutien de l’Etat, les transporteurs doivent bénéficier d’une marge bénéficiaire appréciable », soutient-il.
Pour lui, les transports publics ne prévoient pas une augmentation des tarifs car ils bénéficient d’un important soutien.
L’interlocuteur a appelé, par ailleurs, le ministère de tutelle à examiner les nouveaux tarifs de sorte d’éviter l’anarchie et de ne pas pénaliser le citoyen.
Le président du syndicat a précisé également que la corporation s’attachait à son droit garanti par la loi. Cest pourquoi elle décide de saisir la tutelle quant à la nécessité d’approuver les nouveaux tarifs concernant le transport privé.
Le cas échéant, les transporteurs vont recourir dès la semaine prochaine à un mouvement de grève , poursuit-il.
Selon Boucherit, les augmentations seront comme suit: de 5 DA pour les lignes inférieures à 30 km, de 10 DA pour les lignes de 50 à 60 km et de 50 à 100 DA pour les transports interwilayas.