Les transferts d’eau pour réguler les écarts de pluviométrie Trente nouveaux barrages à l’horizon 2020

Les transferts d’eau pour réguler les écarts de pluviométrie Trente nouveaux barrages à l’horizon 2020

S’exprimant sur les ondes de la Radio nationale, le ministre des Ressources en eau, Hocine Necib, a affirmé hier que trente nouveaux barrages sont prévus dans le futur plan 2015-2019.

Pour la faible pluviométrie au cours de l’automne 2013, le même responsable s’est montré rassurant que le bilan pluviométrique retrace « une situation globalement d’équilibre » mais avec des différences selon les régions.

Le ministre des Ressources en eaux, Nécib Hocine, a affirmé hier à la Radio nationale, au sujet de la faible pluviométrie enregistrée au cours de l’automne 2013 et l’éventualité d’une situation de sécheresse, s’est voulu rassurant, affirmant que le bilan pluviométrique retrace « une situation globalement d’équilibre » mais avec des différences selon les régions.

« Le centre et l’est du pays ont connu un déficit de pluie mais les régions Ouest (Oran, Tlemcen, Saïda) ont enregistré des apports pluviométriques appréciables », a-t-il estimé. Globalement le taux de remplissage des barrages s’établit à une moyenne nationale de 70 %, légèrement supérieure au niveau enregistré à la même période en 2013, a-t-il encore ajouté.

Le ministre a souligné que les axes stratégiques concernant le développement du secteur seront maintenus lors du prochain plan. « Nous nous attellerons davantage à optimiser nos investissements et à améliorer la qualité du service public dans la distribution de l’eau », a-til insisté. Et dans le cadre du futur plan quinquennal 2015- 2019, l’invité de la radio a indiqué que trente nouveaux barrages totalisant une capacité de près de 1,5 milliard de m3 seront réalisés.

Il a mis l’accent, ainsi, sur l’ampleur des investissements réalisés par les pouvoirs publics à travers les grands barrages et les ouvrages de transferts d’eau pour réguler les écarts de pluviométrie d’une région à une autre. Necib a cité le cas du barrage de Koudiet Esserdoun qui permet de « sécuriser l’approvisionnement » de plusieurs wilayas du centre du pays et le grand barrage de Beni Haroun qui doit alimenter les wilayas de l’est du pays (Batna, Khenchela, Souk Ahras).

Le ministre a mis en avant l’apport de l’ouvrage de transfert d’eau Mostaganem- Arzew-Oran (MAO) qui permet d’approvisionner près de trois millions de personnes dans la région ouest du pays. Concernant le transfert d’eau In Salah – Tamanrasset, « cet ouvrage devrait donner un nouvel élan au développement du Grand sud du pays avec la création de nouveaux centres de vie sur son itinéraire », a-t-il ajouté.

A.H.