Les tas de déchets plastiques sur la rive du barrage de Béni Haroun affectent les oiseaux migrateurs

Les tas de déchets plastiques sur la rive du barrage de Béni Haroun affectent les oiseaux migrateurs

MILA – Les tas de déchets notamment plastiques amassés sur la rive du barrage de Béni Haroun dans la région de Ghar Salim, dans la commune de Grarem Gouga (Mila) ont causé « inhabituellement » le recul du nombre d’oiseaux migrateurs fréquentant la région, a-t-on appris lundi, auprès de la conservation des forêts de la wilaya.

Fréquenté en moyenne chaque année par 3.000 oiseaux migrateurs, la région de Ghar Salim, zone humide artificielle et 2ème site plus prisé dans la wilaya par ces oiseaux, n’a attiré cette année que plus de 500 individus recensés, a assuré la responsable de la cellule d’observation des oiseaux à la conservation, Mme Manal Haniche.

Le nombre de fuligules nyrocas, espèce d’oiseaux protégée, hivernant sur ce site a ainsi baissé à 23 individus contre 348 l’année passée, a-t-elle relevé , ajoutant qu’aucun individu des deux espèces des spatules blanches et tadornes de Belon n’a été observé cette saison.

L’accumulation des déchets plastiques constitue un danger autant pour l’avifaune que les poissons de ce plan d’eau, a souligné la même source qui a invité les instances concernées à coordonner avec la conservation des forêts pour nettoyer le site. Elle a également invité les visiteurs du site à ne pas jeter leurs déchets polluant l’environnement.