Pendant les cinq dernières années, le secteur culturel et créatif en Algérie, comme dans les autres pays du Maghreb, a connu des transformations majeures. La baisse drastique des ressources allouées à la culture a été le point commun aux secteurs culturels dans la région. En effet, pour différentes raisons, endogènes et/ou exogènes propres à chaque pays, les budgets étatiques consacrés à la culture ont considérablement baissé. Ceci sans pour autant qu’une alternative pour financer la culture ne soit proposée.
Mais paradoxalement, cette situation a permis l’émergence d’un secteur culturel indépendant, structuré autour de la société civile et du secteur privé. Ce secteur culturel indépendant revendique être plus proche des besoins des citoyens en matière d’offre culturelle et artistique, et donc en droit d’avoir tout le soutien nécessaire pour son développement.
Par contre, ce secteur culturel indépendant fait face à de nombreux obstacles qui le freinent dans l’accomplissement de sa mission de production et de distribution des produits culturels. Il fait face à des défis qu’il faudra qu’il surmonte rapidement pour une expansion rapide et une action efficace sur le terrain. L’un des obstacles majeurs et le financement. Ainsi, la mobilisation de ressources financières pour les acteurs culturels indépendants devient une priorité.
Quelles sont les modalités du financement de la culture aujourd’hui ? Quelles sont les opportunités qui s’offrent aux entrepreneurs culturels ? Quelle est la situation en Algérie et dans les autres pays de la région ? Voici les questions essentielles auxquelles tenteront de répondre les invités, en interaction avec le public.
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