Les négociations entre la direction d’Air Algérie et le syndicat des PNC sont toujours en cours. Mais une source proche du dossier affirme qu’elles « coincent » à cause de « profondes divergences entre les deux parties » La direction générale, comme son directeur n’a de cesse de le répéter, s’en tenant à sa proposition initiale de concéder une augmentation générale de 20% pour l’ensemble des salariés de l’entreprise, tandisque les représentant des grévistes à cette négociation continuent de revendiquer une augmentation de 106 %, en plus de la création d’une direction autonome pour les PNC et bien sûr la révision du statut particulier de cette corporation.
Pendant que ces négociations se déroulent, les différents syndicats UGTA de l’aéroport sont entrain d’observer. « Une augmentation telle que réclamée par les PNC est de nature à faire exploser en vol l’entreprise », avertit un responsable de la Coordination syndicale qui met en garde contre « les égoïsmes corporatistes ». La coordination syndicale UGTA qui place « la pérennité d’Air Algérie au dessus de toutes considérations », conforte en fait dans sa position Mohamed Salah Boultif qui n’a de cesse de répéter que l’équilibre financier de l’entreprise ne permet pas d’aller au delà de 20% d’augmentation des salaires pour tous. « En tous cas, si sous des pressions il est appelé à céder, il doit savoir que les autres directions ne vont pas se taire », prévient encore notre interlocuteur qui prône « la responsabilité et la mesur
Un message subliminal adressé au syndicat autonome des PNC envers lequel la Coordination des syndicats UGTA ne nourrit pas forcément des sentiments cordiaux. Dans un tel climat où intérêts corporatistes divergents et interférences politiques sont au rendez-vous, il n’est pas aisé de trouver la juste position. Et ce n’est pas M.Boultif qui nous contredira, lui dont le souci majeur reste avant tout l’amélioration des performances et l’image du pavillon national, aujourd’hui, confronté sur son propre terrain à une concurrence féroce.
