Le pacte d’éthique et de stabilité du système éducatif contient des «ambiguïtés», relèvent des syndicats de l’éducation nationale qui menacent de recourir à la grève «si Nouria Benghebrit ne tient pas ses promesses».
«Le sort de l’année scolaire dépendra des décisions de la ministre», a indiqué Boudiba, soulignant que les syndicats n’acceptent aucune négociation avec la tutelle. «Nous ne sommes pas convaincus par la volonté du ministère de concrétiser nos revendications», a-t-il confié. «Si le ministère essaie de nous manipuler encore une fois, nous le tiendrons pour seul responsable des conséquences qui peuvent en découler», a-t-il dit.
«Pour une année scolaire calme»
De son côté, Sadek Dziri, président de l’Union nationale du personnel de l’éducation et de la formation (Unpef), a appelé le ministère de l’Education à cesser de manipuler les syndicats. «Cette situation est intenable. Nous voulons passer l’année scolaire dans le calme», a-t-il dit. Abordant la situation économique du pays, il estime que parmi les principales revendications des syndicats qui devraient être prises en compte d’urgence figure celle de la mise en place d’un observatoire national chargé du suivi et du contrôle du pouvoir d’achat.
Le Conseil des lycées d’Algérie (CLA) a, pour sa part, fortement critiqué la politique adoptée par le gouvernement pour gérer la situation de crise. «C’est une politique d’intimidation», a-t-il considéré. Le gouvernement prépare, selon lui, l’explosion sociale, estimant que l’annulation de l’article 87 bis est une procédure dangereuse qui peut mener le Trésor public à la faillite.
Feriel arab