La date du 10 octobre a été retenue par plusieurs syndicats de l’éducation comme jour de grève générale pour certains et cyclique pour d’autres.
Encore une fois, le secteur de l’Education renouera avec la paralysie. Après une année scolaire plutôt calme, les travailleurs de l’éducation comptent revenir à la charge en ce début d’année scolaire avec des dossiers qui sont restés en instance. La date du 10 octobre a été retenue par plusieurs syndicats de l’éducation comme date de grève générale pour certains et cyclique pour d’autres.
Hier, c’est le Syndicat nationale des travailleurs de l’éducation (Snte) qui a annoncé, lors d’une conférence de presse tenue à Alger, une grève de quatre jours à partir de 10 octobre, reconductible en cas de non satisfaction des revendications. Cette décision a été prise suite aux propositions de la tutelle relatives aux revendications des travailleurs, le statut particulier notamment. Le cecrétaire général du Snte, Abdelkrim Boudjebah, a indiqué que d’autres syndicats du secteur observeront le débrayage à la même date.
Il s’agit en l’occurrence du Syndicat autonome des travailleurs de l’éducation et de la formation (Satef) et du Syndicat national autonome des personnels de l’administration publique (Snapap) en plus d’une éventuelle participation du Syndicat national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique (Snapest). La liste des doléances des grévistes ne connaît pas de nouvelles revendications vu que les anciennes ne sont toujours pas réglées. D’après le Snte, le mot d’ordre de grève se justifie par les tergiversations et le retard de la tutelle à prendre au sérieux les revendications socioprofessionnelles des travailleurs. Outre la grève, le Snte compte observer des rassemblements devant les directions de l’Education à travers les 48 wilayas. Une lettre comportant les revendications du secteur sera adressée au président de la République. Le Snte, comme les autres syndicats, brandit la menace d’un mouvement de paralysie d’envergure si la tutelle continue de faire la sourde oreille à leurs doléances.
Par Yasmine Ayadi