Les syndicats de l’éducation exigent 45 000 nouveaux postes

Les syndicats de l’éducation exigent 45 000 nouveaux postes

Le secteur de l’Education nationale souffre d’un « déficit flagrant » en matière d’enseignants. Les syndicats du secteur appellent la ministre pour arracher un nombre de 45 000 postes auprès de la direction de la Fonction publique afin de le combler.

A quelques jours seulement de la tenue du concours de recrutement des enseignants prévu pour la fin du mois en cours, le nombre de postes n’a pas été encore identifié par la direction de la Fonction publique, ce qui a fait réagir les syndicats du secteur.

Ces derniers exigent un nombre de 45 000 nouveaux postes afin de combler le déficit en matière d’enseignants. Un nombre qui devrait couvrir le déficit important en enseignants à l’échelle nationale, selon le porte-parole du Conseil des lycées d’Algérie, Idir Achour.

« La ministre de tutelle doit se concerter cette fois-ci, avec les services de la Fonction publique sur un nombre de postes suffisant à pourvoir et ce, selon les besoins du secteur, qui dépasse cette année 45 000 postes, en raison du nombre de départs à la retraire au cours de l’année scolaire 2015-2016 », a indiqué le syndicaliste. Contacté, hier, par nos soins, Idir Achour a aussi évoqué le manque important en enseignants enregistré à travers plusieurs nouveaux établissements scolaires, qui ont ouvert dès la rentrée scolaire ».

« Nous attendons toujours que la première responsable du secteur honore ses engagements concernant la priorité de recrutement des enseignants contractuels et vacataires sans concours, surtout que le secteur connaît un déficit de 45 000 postes budgétaires », a-t-il encore souligné.

Pour sa part, le chargé de communication au sein du conseil national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique, Messaoud Boudiba, s’est interrogé sur le retard enregistré dans l’annonce de la date du concours de recrutement et la non-visibilité enregistré dans le nombre des postes budgétaire, dont a besoin le secteur en vue de combler le déficit enregistré à travers plusieurs établissements scolaires sur tout le territoire national ».

Par ailleurs, et en ce qui concerne le dossier des œuvres sociales, M. Boudiba a estimé nécessaire l’installation par le ministère de tutelle de la commission gouvernementale chargé de la gestion de l’argent des œuvres sociales. Il a appelé la ministre à faire pression sur les pouvoirs publics afin de procéder à l’installation de la commission chargée de la gestion des œuvres sociales dans le secteur de l’éducation nationale.