Même au risque de nous répéter, il ne sera pas vain de réitérer nos démarches quant à attirer l’attention de qui de droit sur les déboires que le commun des mortes traverse en ce bas monde et plus particulièrement à Oran, communément appelée « El Bahia d’antan.
Dans l’attente de ce grand événement de la Conférence du GNL 16, nous ne nous lasserons pas de découvrir des nouveautés inhérentes aux aménagements engagés dans notre environnement, quoique certaines localités seulement en sont bénéficiaires, à l’exemple du boulevard Zabana, Haï Akid Lotfi et une partie de Haï El Minzah … au détriment d’autres quartiers qui évolueront toujours dans leur marasme.
Si les automobilistes sont satisfaits de la réfection et bitumage de la chaussée, ils ne le sont pas du point de vue du stationnement de leur véhicule en ville, dans les quartiers ou autres artères urbaines.
En revanche, toutes les voitures sont soumises depuis un certain temps au diktat de vieux, jeunes et moins jeunes, convertis en « Gardiens », munis de badge et de gilet de « sauvetage », pour vous soutirer une pièce de 10, 20 ou 50 dinars à chaque fois que vous vous apprêtez à garer ou à quitter votre stationnement.
Mais, qui donc les a délégués pour faire ce travail ? De quel droit interviennent-ils pour agresser les automobilistes et avec la complicité de qui ?
Devrions-nous conclure que les trottoirs leur appartiennent, qu’ils sont autorisés par « qui de droit » à les occuper pour en faire une propriété privée et par voie de conséquence, tirer profit au maximum, au risque d’agresser à coup de gourdin ou de menacer de tout casser ? Les bagarres de ce genre sont fréquentes et ces messieurs sont là pour soi-disant garder votre voiture… de leur propre chef.
Ils sont tous là, sur chaque trottoir, à vous menacer de leur bâton et gare à vous si vous cherchez à refuser qu’ils vous tendent la main pour payer à chaque fois ce « droit de stationner » qu’on s’est créé, avec la bénédiction de la Providence et du silence des autorités locales.
Finalement, ils sont partout à guetter les conducteurs de voitures et encore, s’ils ne passent pas à la fonction « pickpocket » quand vous tournez le dos.
Encore une fois, le problème est reposé avec acuité, pour qu’il y ait une oreille attentive à cette plainte et qu’on trouve une autre solution pour « garer » ces chômeurs de tout âge sur des postes de travail appropriés.
I. Benmansour